Le service de pneumo-phtisiologie, relevant de l’hôpital Zerdani d’Ain Beida, est une structure qui prend pratiquement en charge tous les malades de la wilaya d’Oum El-Bouaghi. Sa mission médicale et humanitaire risque d’être amoindrie par le manque flagrant de moyens permettant à son personnel de mener à bien la tâche qui lui est assignée.
Le personnel de service, chargé de l’entretien et de la tenue des lieux dans un état de propreté, peine par manque de matériels (à l’exemple des poubelles). En effet, ils sont deux agents pour un seul service composé de trois pavillons (hommes et femmes) et un pavillon réservé aux extras. Les équipements d’oxygène font défaut et les patients risquent de rendre l’âme à tout moment. L’usage de lits immobiles est toujours de mise.
La palme revient au personnel toute catégorie. En premier, au professeur Khemmar, aux docteurs Nasri et Abdelaoui et en particulier, au personnel paramédical composé d’anciens employés qui maîtrisent leurs tâches, surtout qu’ils sont encadrés par les médecins sus-cités.
Il y a lieu de renforcer la garde durant les weekends. Un seul agent ne pourra jamais prendre soin de plusieurs malades à la fois, éparpillés sur trois endroits.
L’autorité de tutelle est interpellée pour que des correctifs soient apportés à cette structure, qui semble être délaissée à son propre sort.
L’état a mis à la disposition du secteur de la Santé de gros budgets qui devraient être utilisés à bon escient. La balle est, désormais, dans le camp du premier gestionnaire de cet hôpital et surtout du DSP de la wilaya qui sont dans l’obligation d’être vigilants et surtout attentifs à moult choses.
Cet hôpital qui, comme le sait le commun des mortels, rend des services considérables dans la prise en charge de nos malheureux malades.
Par : Hamoudi Chebout