Par : Amar Ait Bara
Le mécontentement des familles des harraga disparus a pris une autre dimension et le marasme a atteint son paroxysme pour durer dans le temps, en causant des désagréments à la population annabie et ce, au moment où les recherches entamées par la Marine nationale se poursuivent.
Ainsi ces mêmes mécontents sont revenus à la charge pour la énième fois, avant-hier, pour bloquer la circulation au niveau du boulevard de l’Afrique afin d’inciter les pouvoirs publics à redoubler d’efforts et de recherches pour retrouver les autres harraga qui n’ont pas donné signe de vie depuis jeudi dernier. Et, en l’espace de 5 jours depuis leur départ à partir de la plage de Sidi Salem, 5 corps de harraga ont échoué sur les plages de la côte bônoise. Pour les automobilistes habitués à prendre cet itinéraire, cela est qualifié comme étant de la manipulation et un jeu d’enfants utilisés pour exercer la pression ; ceci est de l’enfantillage confirme un taxieur dont le pare-brise de son véhicule a été saccagé. En effet, des automobilistes mécontents, qui ont été agressés à coups de pierres et d’autres objets, considèrent que ce mouvement de mécontentement a dépassé ce stade pour devenir de la manipulation et ces « bambins » ont été incites à la protestation sans la présence des adultes, ainsi des dérapages incontrôlés ont été commis contre les droits des citoyens non concernés par ce problème. Durant la journée de mardi et aux environs de 18h30 mn, les éléments du commissariat de la 8ème Sûreté urbaine sont intervenus pour libérer l’accès à la route après avoir dispersé lesdits manifestants.
Selon des sources sécuritaires, les conclusions de l’autopsie pratiquée sur l’une des dépouilles ont déterminé que ce dernier portait des séquelles de blessures et des traces d’agressions à l’arme blanche. Ainsi, l’enquête déterminera la suite des évènements et les zones d’ombre, qui entourent cette disparition tragique par noyade, se dissiperont. Dans la journée du mardi, tous les pécheurs avec leurs chalutiers, sardiniers et petits métiers de la flottille d’Annaba et sa périphérie, par humanisme se sont portés volontaires pour procéder aux recherches des dépouilles des harraga disparus. Cependant, d’autres rumeurs font état que ces harraga ont été attaqués en pleine mer par des bandits, ainsi les supputations des uns et des autres vont bon train.