Par : Hamid Baali
Le chargé de la cellule de communication et des relations publiques de la direction de la Protection civile de Guelma vient d’adresser à notre journal un bulletin faisant état d’un accident mortel de la route. Ce dimanche 30 janvier, à 12 heures 40 minutes, un bus du transport urbain qui effectuait sa rotation habituelle, a violemment percuté un pylône électrique puis un arbre aux abords de la cité universitaire Souidani Boudjemaâ, sur les hauteurs du chef-lieu de wilaya. Alertés par un appel téléphonique émanant d’un citoyen, les sapeurs-pompiers de l’unité principale se sont immédiatement rendus sur les lieux et ont évacué le conducteur du bus, grièvement blessé au niveau du thorax et de l’abdomen, au pavillon des urgences de l’EPH docteur Okbi à Guelma. La victime, âgée de 31 ans, est décédée dès son admission à l’hôpital. Les services de sécurité ont ouvert l’enquête d’usage.
Nous venons d’apprendre que des citoyens, consternés par l’homicide dont a été victime un convoyeur du transport urbain et la mort d’un conducteur de bus qui avait percuté un arbre, ont jugé utile de lancer un appel pressant sur les réseaux sociaux, à madame le wali de Guelma, aux fins de s’impliquer pour assainir le transport urbain qui souffre de dysfonctionnements et d’une anarchie, au grand dam des usagers. Les internautes estiment que la direction des transports a une part de responsabilité dans cette gabegie puisque la population se plaint, à juste titre, des courses-poursuites auxquelles se livrent les jeunes conducteurs de bus qui mettent en danger la vie de leurs passagers. Ils plaident pour un contrôle quotidien et sévère du transport urbain dont les prestations de service sont unanimement décriées par les Guelmois. Le transport en commun exige des qualités requises et il est inconcevable que de jeunes inconscients soient autorisés à piloter des bus de transport urbain.