Par : Hamid Baali
À l’orée de la saison estivale, les citoyens déplorent un laisser-aller regrettable de la part des élus locaux, qui semblent oublier leurs prérogatives, notamment l’amélioration du cadre de vie de leurs administrés. A présent, la ville de Guelma censée être la vitrine de la wilaya est dans un état déplorable et ce laisser-aller interpelle nos consciences.
Dans un passé récent, les édiles respectaient leur feuille de route et préparaient sérieusement la saison estivale, en mobilisant d’importants moyens humains et matériels. Quotidiennement, des citernes remorquées par des tracteurs étaient dépêchées vers les squares et espaces verts, et des ouvriers s’attelaient à arroser ces sites où évoluaient les familles en fin de journée. Des camions arrosaient généreusement ces espaces et certaines artères du chef-lieu de wilaya, à la grande satisfaction des Guelmois en quête de fraîcheur et de quiétude.
Pour des raisons inexpliquées, ces bonnes habitudes ont disparu, alors que Guelma détient le triste record de ville caniculaire, sachant que le mercure grimpe allègrement à plus de 44°C ! Le plus aberrant, c’est l’état déplorable des jets d’eau qui sont tous à l’arrêt depuis de nombreuses années et qui sont devenus des dépotoirs à ciel ouvert. Cette situation perdure en dépit de certains travaux entrepris qui n’ont pas été concluants, puisque ces jets d’eau, censés agrémenter l’environnement et apporter de la fraîcheur, sont toujours inopérants. Des citoyens saisissent cette opportunité pour interpeller les élus et les autorités locales aux fins de s’impliquer à la veille des grandes chaleurs pour permettre aux familles et aux jeunes de s’adonner à des promenades nocturnes dans un cadre agréable.