Par : Hamid Baali
Ce mardi 2 mars , le wali, accompagné du président de l’APW et d’une importante délégation, a effectué une sortie de travail qui lui a permis de constater de visu les projets en cours de réalisation dans les communes rurales de Ain-Ben-Beida et Oued-Fragha, distantes d’une cinquantaine de kilomètres de Guelma. Appliquant à la lettre les directives du Président de la République, soucieux de la qualité de vie des citoyens, le chef de l’exécutif de wilaya a préféré se déplacer dans ces localités enclavées et parfois marginalisées, dans le cadre du développement local. C’est au marché régional de gros des fruits et légumes dont l’opération a été inscrite en 2012, que le cortège officiel a effectué un arrêt d’environ deux heures de temps. Implanté dans la commune de Ain-Ben-Beida, au lieu-dit El-Matarih, au cœur d’un réseau routier desservant les wilayas de Annaba, El-Tarf et Guelma et à proximité de l’axe de l’autoroute Est-Ouest, soit à 4 kilomètres environ, afin de permettre le rayonnement sur les sept wilayas environnantes, que cet important projet de marché régional de gros des fruits et légumes est en voie d’achèvement. Ayant nécessité une enveloppe financière de plus 167 milliards de centimes, il s’étale sur une superficie de 15 hectares et il abrite 4 blocs de bâtiments commerciaux, des bâtiments annexes, 192 carreaux dont la superficie varie de 50 m2 à 100 m², des bureaux, un show-room, des agences bancaires, postales, d’assurances, un hôtel de 12 chambres, un restaurant, une cafétéria, une salle de prière, un bloc administratif, des douches et autres structures d’activités économiques. Le wali a manifesté son courroux en déplorant que ce marché de gros des fruits et légumes dont l’impact est indéniable sur le développement local, souffre d’un retard flagrant dans les délais de réalisation. Tour à tour, le responsable du projet, la directrice de wilaya du commerce et autres intervenants ont confirmé que toutes les contraintes ont été levées et, à présent les VRD, les raccordements aux réseaux d’eau potable, d’énergie électrique, de gaz naturel et d’assainissement sont confiés à des entreprises spécialisées. De toute évidence, ce centre régional commercial sera opérationnel avant la fin de l’année 2021.
Au sein de cette même commune, le wali a longuement inspecté le projet de 120 logements publics locatifs qui sont en voie d’achèvement. Le directeur de l’OPGI, maître de l’ouvrage, a dénoncé la mauvaise qualité des travaux de l’entreprise et a souligné que les clauses contenues dans les cahiers de charges ne sont pas respectées. Le chef de l’exécutif de wilaya a tenu à constater de visu ces imperfections et carences qui nuisent à la qualité des travaux et, dans ce contexte, il a fermement instruit l’entrepreneur incriminé à respecter ses engagements quant au respect des clauses afférentes et à renforcer et accélérer le chantier en cours. Toujours dans la commune d’Ain-Ben-Beida, le cortège s’est rendu dans la ZAC créée en 2012, couvrant une superficie de 24 hectares et qui a nécessité une autorisation de programme de l’ordre de 39 milliards de centimes. D’emblée, le wali sort de ses gonds en apprenant qu’un seul lot sur les 18 retenus est occupé par un investisseur versé dans la ferronnerie et il s’étonne que rien n’ait été entrepris pour attirer des investisseurs afin de créer des richesses et des emplois dans cette région de l’Algérie profonde. Il somme les responsables concernés à revoir la superficie du lot à attribuer car il est aberrant de réserver 5 hectares à un seul investisseur alors que la logique plaide pour 5 hectares à 10 investisseurs. Les intervenants ont attribué l’énorme retard de ce projet aux voies d’accès, à l’assainissement (rejets), et au raccordement au réseau de gaz naturel. Ils ont été instruits de rattraper le retard perdu et d’appliquer les directives données sur-le-champ.
Dans l’agglomération de Maizelette , commune de Oued-Fragha, le wali a mis en service le raccordement au réseau de gaz naturel à la grande joie des 51 familles qui bénéficient désormais de cette précieuse source d’énergie qui a nécessité une enveloppe de 21 millions de dinars sur le FCCL, sachant que chaque ménage a contribué à hauteur d’un million de centimes. A Boudaroua, le chantier de réalisation de 50 logements publics locatifs, qui enregistre un taux d’avancement de 80 %, a nécessité une enveloppe de 116 milliards de centimes et sera réceptionné dans six mois. Des habitants des mechtas environnantes, Cheikh Rabah et Mokhtari, ont rencontré au niveau de ce site le wali auquel ils ont exprimé leurs préoccupations concernant le manque d’infrastructures éducatives et de voies de communications. A la faveur d’un dialogue engagé dans un climat serein, le chef de l’exécutif de wilaya a promis à ses interlocuteurs de prendre en charge leurs légitimes doléances.