Par : Amar Ait Bara
Mis devant le fait accompli pour des actes de mauvaise gestion de l’OPGI Annaba, nos sources confirment que le DG de cette institution a été convoqué par la police. Pour avoir acheté la paix sociale, l’ex-directeur de l’Office de promotion et de gestion immobilière de la wilaya, OPGI d’Annaba a commis plusieurs impairs, notamment dans la gestion de son département. Le nouveau directeur, fraichement installé, a été confronté à d’énormes problèmes. Et ce dernier a décelé également de nombreuses anomalies dans la gestion de son prédécesseur qu’il fallait mettre à nu pour se protéger d’éventuelles surprises pour lesquelles il n’a aucune responsabilité, même au niveau de la division des ressources humaines où le premier responsable a été contraint d’abandonner le service et invité à démissionner ou à partir en retraite forcée. En effet, l’ex-DRH a commis de lourdes fautes en procédant à la promotion de plusieurs employés qui ne les méritent pas, faisant ainsi plusieurs mécontents au sein de la corporation. Ainsi, sur instruction de l’ex-DG, affecté à la wilaya de Tiaret dans le même poste, plusieurs employés ont été promus de la catégorie 11 à la 20, rien que ça ! Un simple employé de niveau moyen désigné au poste de haut cadre gestionnaire, sans aucune aptitude professionnelle encore moins de diplôme. Les scandales au sein de l’OPGI se succèdent et se ressemblent tous, car chaque responsable privilégie les siens et les proches même dans l’octroi de logements de fonction. Dans le rapport transmis aux services de police, les locaux de l’unité Safsaf ont été transformés en logements, alors que les locaux servant aux payements des loyers sont dans un piteux état et exiguës. Ces mêmes employés, à qui il a affecté des logements de fonction, disposent pourtant des logements déjà attribués dans un autre cade ou segment, ceci est une double attribution, alors que d’autres employés et gardiens n’ont rien obtenu et occupent des baraques dans des bidonvilles. Le nouveau directeur veut instaurer l’ordre et la discipline pour préserver les acquis. Cette institution est, à chaque fois, secouée par d’autres scandales, dont les vols des dossiers de régularisation pour être remplacés par d’autres et ces derniers sont pendants au niveau de la justice suite à des plaintes. Un ancien cadre intègre, ulcéré par ces scandales dira : « Peut-on bâtir une Algérie nouvelle avec ces malhonnêtes ? Ce qu’il faut, c’est de la rigueur et surtout un changement de mentalité ».