Par : Amar Ait Bara
Aujourd’hui dimanche aura lieu au siège de la wilaya une réunion de réunion pour discuter des possibles aides au profit de l’EPIC Annaba ville propre, selon de sources proches de cette entreprise. Une réunion à laquelle prendront part tous les responsables de l’administration locale ainsi que les responsables des entreprises L’EPIC Annaba ville propre est en difficultés financières et peine à régler les salaires des travailleurs avec des camions qu’ils utilisent dans un piteux état. Celle-ci agonise et est endettée également et les 29 milliards de centimes ne suffisent même pas à régler les salaires des 550 salariés de cette EPIC. En effet, à titre d’information, jeudi dernier, un camion à benne pour la collecte des ordures ménagères est tombé en panne en plein rue car sa direction et tout l’avant train ont lâché et les huiles ont inondé les rues du quartier Saf Saf. Pourtant, des mesures ont été prises pour aider cette entreprise avec une commande de 20 nouveaux camions qui a été effectuée mais, vu les évènements qui se sont succédés à l’échelle politique et financier, l’opération a été reportée à une date ultérieure. Les travailleurs souffrent, les responsables également qui éprouvent parfois d’énormes difficultés pour le règlement des salaires de ces derniers. La réunion permettra de trouver les solutions qui s’imposent et c’est une aubaine pour faire le point pour la sauvegarde de cette entité qui débarrasse les 780.000 Annabis de leurs ordures ménagères et les communes d’Ain Berda, Berrahal, Annaba et El Bouni sont les principales détentrices des dettes de l’EPIC Annaba, mais celle-ci est endettée également envers le CET de Berka Zerka. Vu le piteux état du parc mobile de l’EPIC et les nombreux véhicules en panne, la commande des 20 camions à benne doit être honorée par les pouvoirs publics pour permettre aux travailleurs d’exercer dans des conditions plus adaptées. D’ailleurs, les travailleurs durant leurs tournées sont contraints de faire face aux menaces et insultes des riverains à cause des plateaux perforés des camions qui lassent s’écouler un liquide visqueux et nauséabond qui dérange les habitants en l’absence de désinfectants et de désodorisants. Ainsi, les responsables de ces EPIC doivent faire part de leurs besoins, des prévisions en matière de matériels et du budget pour la bonne marche de ces entreprises. Nous reviendrons sur ce sujet avec plus d’informations après la tenue de cette réunion regroupant toutes les parties concernées.