La requête de « destitution » du représentant syndical, déposée par le collectif de Naftal opérant à l’aéroport Mohamed Boudiaf à Aïn-El-Bey n’aurait pas, semble-t-il, été du goût du secrétaire général de l’UW-UGTA de Constantine et classée comme ne « relevant pas de ses compétences territoriales », mais de l’UL-Khroub, à en croire des sources avisées des activités syndicales de l’entreprise pétrochimique dont le siège se situe à Bounouara.
En effet, le responsable intronisé à la faveur d’un coup de force au moment du pic de la crise syndicale d’alors par l’ex-patron de la Centrale à la tête de l’Union de wilaya, dans un « congrès préfabriqué » à cette époque, ne pouvait accepter qu’un de ses fidèles compagnons de longue date soit évincé aussi facilement et désigné comme persona non grata, après tant de secrets de malversations, commises ensemble pendant toute cette période.
De surcroit, le délégué syndical honni par le collectif des pétitionnaires, n’est autre que le secrétaire de l’Union locale d’El-Khroub !
Ce prétexte a été rejeté par les pétitionnaires d’autant que le lieu du travail se situe sur le territoire de la ville de Constantine, disent-ils sans ignorer l’adage populaire « Les loups ne se dévorent pas entre eux !». Et, par conséquent, la saisine du nouveau patron de la centrale syndicale serait, pour les protestataires, la voie la mieux indiquée pour faire valoir leurs revendications démocratiques pour la salubrité publique des structures de l’UGTA compromises par la secte syndicale carriériste. Elle se recycle à travers les mêmes pseudos syndicalistes maffieux dans un contexte socio-économique national et international très fragile, voire grave et menace la cohésion sociale et la stabilité du pays, résultant de l’absence de confiance et de légitimité à tous les niveaux de la représentation. La lutte pacifique continue!
Hamid Daoui