Par : Hamid Daoui
Les demandeurs de gites non-éligibles à la formule d’accès au logement public locatif se disent pénalisés par le fait qu’ils sont exclus par le critère du revenu, édicté dans le décret 08/142 relatif à l’attribution du logement dit social.
En particulier, pour tous les citoyens nombreux, soucieux de leur honnêteté et principes moraux qui leur interdisent de s’adonner aux tricheries quelconques, des pratiques devenues désormais très courantes. Et les multiples distributions de logements sont largement entachées par ce phénomène de trafics en tous genres avec la complicité bienveillante à tous les niveaux, y compris par des « représentants autoproclamés » des postulants qui se sont rendus eux-aussi coupables, dans cette corruption qui ne dit pas son nom !
En effet, ces fonctionnaires et autres catégories de travailleurs bourgeois ou aisés, éjectés par les dispositions légales du décret précité, ne cherchent qu’à se loger décemment à travers les autres formules d’aides à l’accès au logement, à l’exemple de la formule participatif aidé, social ou encore promotionnel public et AADL.
Mais à leur grand désespoir, ces formules ne sont plus ouvertes au public des ménages concernés par l’acquisition d’un logement, regrettent-ils, indignés par leur exclusion pendant qu’ils constatent les détournements massifs des logements publics locatifs (sociaux) distribués à des indus bénéficiaires, non nécessiteux et qui alimentent la spéculation effarante de l’immobilier avec son corolaire, l’enrichissement illicite sur le dos de l’Etat et de la société.
Et pourtant, disent-ils, l’ouverture de ces formules payantes permettrait non seulement d’atténuer la crise entretenue sciemment autour du logement, mais aussi de relancer le secteur du Bâtiment, des Travaux publics et de l’Hydraulique (BTPH) par le financement en partie avec les contributions des souscripteurs de ces formules d’accès à un habitat décent. Pendant que les pouvoirs publics se plaignent du manque d’argent pour l’investissement dans ce secteur productif et social particulier, de surcroît pourvoyeur d’emplois dans ce chômage endémique qui ronge les jeunes algériens diplômés ou non, l’on ne peut que condamner toute la politique antinationale mise en œuvre par le système autiste et corrompu en place qui ne cherche qu’à se recycler contre la volonté populaire pacifique exprimée par le hirak révolutionnaire qui préconise un changement radical qui remettra l’Algérie au travail.