Par : R. C.
Les pouvoir publics ont décidé récemment de procéder à d’importantes augmentations des salaires, pensions de retraites et allocations chômage. Cette décision a été prise, sans surprise, par le président de la République, Abdelmadjid Tebboune, dans le but de sauvegarder la dignité des Algériens face à une inflation importante qui met à rude épreuve le pouvoir d’achat des citoyens.
Ce rattrapage de la détérioration du pouvoir d’achat des ménages était l’un des engagements du premier magistrat du pays. Un engagement que le chef d’Etat a honoré, tout comme d’autres susceptibles de préserver et de rehausser un pouvoir d’achat grandement impacté par l’inflation galopante due, entre autres, aux crises et conflits internationaux dont la guerre en Ukraine. Ainsi, M. Tebboune a fait en sorte de maintenir les transferts sociaux (subventions de prix de produits de première nécessité, le logement social…etc), reportant ainsi la suppression progressive du dispositif des subventions.
S’exprimant sur les colonnes de notre confrère TSA, l’économiste Brahim Guendouzi affirme que « ceci n’empêchera pas le gouvernement à enclencher dès maintenant un processus de réformes économiques touchant aussi bien les finances publiques que d’autres domaines, car l’enjeu pour les prochaines années est d’arriver à réaliser une croissance économique vigoureuse, porteuse d’emplois et de revenus. L’économie algérienne n’est pas à l’abri d’un retournement du marché pétrolier international. La situation critique vécue en 2014 est encore vive dans les esprits ».