Depuis deux décennies, les espaces et terres agricoles situés à quelques kilomètres de nos grandes villes sont tous transformés en décharges publiques à ciel ouvert.
Cette agression environnementale a touché essentiellement les routes de contournement et les bosquets des grande daïras de la wilaya d’Oum El-Bouaghi, en l’occurrence Ain Beida, Ain M’Lila, Ain Fakroune, Meskiana et bien d’autres communes.
En dépit de la présence des policiers de l’Environnement sur le terrain, des gens insoucieux trouvent le moyen d’arracher les jeunes arbres les weekends. Et pour lutter contre cette ruralisation, les services compétents doivent multiplier les sorties inopinées sur le terrain et sanctionner, par surcroît, sévèrement ces indélicats insouciants qui ne reculent devant rien.
Pour réussir ces opérations de contrôle, les services compétents ainsi que le Parc communal doivent intervenir le plus tôt possible pour arrêter ce massacre de la nature avant qu’il ne prenne des dimensions inquiétantes.
A Ain Beida, à titre d’exemple, les déchets durs sont jetés par des transporteurs indifférents sur la ligne ferroviaire qui passe devant la cité universitaire filles (RN80) et la forêt urbaine sur la (RN10).
Mêmes les terres agricoles situées derrière la cité Bouakouz n’ont pas été épargnées par ce fléau dévastateur qui prend chaque jour de l’ampleur. Sur les réseaux sociaux, certains se demandant si les riverains ne seraient pas complices dans cette dégradation de l’environnement. Et que leur mutisme est responsable de la dégradation des espaces verts, des jardins, des placettes…
Certes, les associations pour la protection du milieu écologique ont participé à la sauvegarde de la nature à travers plusieurs communes de la wilaya d’Oum El-Bouaghi. Elles ont organisé des portes ouvertes et effectué un travail important de proximité et de sensibilisation contre les déchets durs. Seulement, ces initiatives demeurent occasionnelles.
Par : Chaffai Chawki