Par : Hamid Daoui
Vraisemblablement, l’APC d’El-Khroub ne cesse de se faire discréditer davantage par des faits immoraux, des péchés mignons, voire des délits supposés ou effectivement commis par des fonctionnaires et élus qui sont dénoncés par des rumeurs, sur des pages Facebook ou carrément faisant l’objet de poursuites judiciaires. Ceci est le cas de l’affaire récente de faux et usage de faux qui se trouve encore, semble-t-il, devant le parquet de la ville. Il en est de même des révélations portées publiquement lors du conclave, tenu récemment en présence du chef de l’exécutif de la wilaya de Constantine !
Pour tout dire, ces indélicats fonctionnaires et élus n’épargnent rien sur leur passage au sein de l’administration des services de la mairie et de sa gestion politique par une APC qui ne cache plus, désormais ses choix politiques, le moins qu’on puisse dire maffieux au servie des forces de l’argent. Elle tourne le dos aux missions sociales qui lui sont dévolues par le Code Communal et les traditions héritées, y compris de l’époque du règne sans partage du parti unique, le FLN, et sa culture opportuniste qui n’était pas aussi visible pour des raisons que l’on connait de l’absence des libertés d’expression et de l’initiative qui étaient alors, centralisées. Elles restent cependant comme un marqueur légué à toutes sa progéniture, reconvertie à travers pratiquement toutes les organisations du multipartisme débridé ayant fait siennes ces mêmes pratiques en les hissant à un niveau supérieur de la médiocratie, l’anarchie et la « mafio-cratie », sans aucune pudeur ou état d’âme affiché à l’endroit de la commune et ses administrés!
L’on ne peut citer tous les actes illicites et délits nombreux de malfaisance, commis à des degrés divers par pratiquement tous ceux ayant été à la tête de l’APC ou ayant occupé des postes de responsabilités importants dans ses divers services, administratifs, techniques et logistiques.
Cependant, l’on parle d’un cas récent qui illustre parfaitement toute cette situation qualifiée en apparence de risible, mais significative pour l’ampleur des désastres enregistrés par une commune clochardisée depuis ces derniers mandats municipaux. Il s’agit, en effet, d’une démolition d’une maison ancienne de plain-pied, faisant office de logement de fonction de l’école primaire ‘’Khélifi Tahar à Oued-Fantaria, après que l’APC eut érigé une nouvelle école pour les enfants de ces habitants qui se sont installés dans des logements ruraux juste à côté. Les restes de la maison démolie, composés de tuiles, de portes, fenêtres et autres boiseries de la charpente ont été récupérés par, disait-on, un élu de l’exécutif pour être écoulé au marché noir à un revendeur des objets usagers, installé au chef-lieu de commune, précisément dans une zone de « non-droit », très connue, mitoyenne du Souk hebdomadaire, en empochant le produit de cette transaction singulière . Ce qui n’a pas laissé indifférents les gens ayant eu connaissance de cette affaire pour qualifier l’APC de tous les noms d’oiseaux entre autre, « elle épluche les œufs », ( baladia garguet laadham ) ! A méditer pour les prétentieux de la conquête des institutions dans un tel système maffieux, rejeté par la volonté populaire pacifique exprimée par le hirak révolutionnaire !