Par : Hamid Daoui
Il semble que le spectre des catastrophes naturelles, conséquences des dérèglements climatiques, hante les esprits de tout un chacun ! D’autant que le système en place est tenu pour responsable de par son incurie et son gaspillage tous azimuts des moyens dans l’absence quasi totale de prévention des risques en tout genre.
L’administration avec son personnel coopté par le clientélisme au même titre que les représentants pseudos élus ou autoproclamés de la société dite civile inféodée aux tenants des appareils de l’Etat y compris les institutions de base, APC, APW…etc., ont compliqué et aggravé les choses par leur léthargie ou leur bricolage manifeste laissant l’état des lieux empirer d’année en année.
Il semble aussi que les leçons et enseignements des sinistres d’un passé récent et lointain n’ont pas été tirés alors même que leurs causes ont été identifiées pour au moins en arriver à les conjurer, à défaut de les prévenir pour éviter les dégâts incommensurables humains et matériels.
Et pourtant, des citoyens n’ont cessé d’alerter afin de prendre les devants à travers les réseaux sociaux sur des cas à l’exemple des débroussaillages des pistes et chemins forestiers ou des curages des oueds, égouts, regards et autres caniveaux obstrués mais qui, curieusement, absorbent facilement les milliards dans leur réalisation aléatoire et sans conformité, à défaut des écoulements des eaux pluviales à la moindre averse tombée !
Dans la commune d’El-Khroub, aucun quartier ou cité en milieu urbain et de ses agglomérations secondaires n’y a échappé, pas même la nouvelle ville Ali Mendjeli où l’on a enregistré des dégâts avec la montée des eaux jusqu’aux étages supérieurs de certains immeubles et qui noyé des magasins et de véhicules, il y a quelques années seulement ! Que dire du chef-lieu de l’ancien village où les eaux pluviales inondent les trottoirs et où les piétons naviguent dans les eaux et pataugent dans la gadoue, le tout avec la hantise d’un sinistre de refoulement des eaux usées à l’intérieur des anciennes maisons du vieux bâti dont le réseau d’assainissement est sous-dimensionné. Alors que le nombre d’habitants a augmentés au même titre que les modifications des constructions de plain-pied à plusieurs niveaux avec les commerces de gastronomie et leurs déchets organiques déversés dans le collecteur principal, n’arrivant plus à contenir le volume d’eau et ses particules qui débordent en surface. A cet effet, le projet de redimensionnement du réseau des anciennes habitations du village n’a pas été encore entamé depuis son annonce par l’APC, il y a près de 2 années ! Voire, le montant qui lui a été alloué aurait été détourné vers un autre projet.
Pour ne citer que la cité du 8 mai 45, ex-Beau séjour o% les interventions laborieuses des services de la société des eaux et de l’assainissement (SEACO) sont devenues pratiquement courantes sans toutefois régler les problèmes de refoulement des eaux usées déversées à l’intérieur de certaines villas en auto-construction qui remontent pourtant au début des années 80 ! Même les nouvelles concentrations urbaines ne sont pas épargnées avec les eaux usées qui s’écoulent en surface à travers des regards d’égout en dégagent leurs odeurs nauséabondes qui polluent l’atmosphère des milliers de locataires.
Pendant ce temps, les responsables et élus se préoccupent de leurs statuts et de leurs intérêts à préserver à travers leur obéissance à leur hiérarchie ou rempiler à la faveur des pseudos élections du recyclage forcé du même système responsable de tous les malheurs passés et présents de l’Algérie.