Par : Hamid Daoui
Le feuilleton du conflit social opposant la direction régionale de l’office agricole interprofessionnel des céréales et la coopérative des légumes secs (DR/OAIC-CCLS) et le syndicat des travailleurs affilié à l’UGTA se poursuit.
Alors que la légalité et la légitimité du syndicat est en cours par devant les prud’hommes d’El-Khroub, l’on apprend que d’autres abus sont commis sur des chauffeurs soucieux de la sécurité routière.
Ainsi, après les menaces de sanctions brandies à l’endroit d’un chauffeur de camion de transport de céréales, ayant réclamé le changement des pneumatiques vétustes et lisses présentant des risques d’accidents de la route, voilà qu’un autre conducteur ayant des plaquettes de freins usées jusqu’au support métallique qui les portent, est sur la sellette.
Ce travailleur se trouve malmené par les responsables du service de l’exploitation et de la direction, selon nos sources et ce, pour le même motif d’appartenance au syndicat UGTA, rival à celui de l’UNPA, inféodé, faut-il le souligner, à la direction de l’entreprise qui sous-estime, semble-t-il, les dangers avec leurs hécatombes routières.
Ces négligences, le moins qu’on puisse dire criminelles, se déroulent sans susciter des réactions ou des rappels à l’ordre émanant de l’inspection du travail territorialement compétente! Cette institution habilitée au contrôle de la règlementation en matière de sécurité industrielle dans le monde du travail n’est pas à son premier impair ! Elle aurait déjà refusé de traiter une requête sur l’usage de 2 grilles des salaires, sous le prétexte du différend prud’homal, précisent les mêmes sources, indignées par de tels risques encourus avec le silence complice des services publics compétents. L’arbitraire des employeurs n’épargne même pas la vie des travailleurs mise en danger !