Par : Adem Allaeddine
La direction des impôts de Constantine est encore une fois secouée par des querelles syndico-syndicales. Ainsi, le S.G de la section syndicale affiliée au SNAPAP, Abdelhakim Athmani Merabet, dénonce dans un communiqué, dont une copie a été remise hier à notre rédaction, les agissements du S.G de la nouvelle organisation syndicale dudit secteur, à savoir le SAFI, syndicat autonome des fonctionnaires des impôts. Celui-ci n’a aucune légitimité, affirme le représentant du SNAPAP. Et de préciser dans ce sillage que ce syndicat n’est même pas représentatif au sein de la direction des impôts. Celle-ci est représentée par deux syndicats, à savoir le SNAPAP et l’UGTA, lit-on dans ledit document. Et pour des raisons inavouées, il fait l’éloge, via les réseaux sociaux, de l’ex-directeur de wilaya, limogé par la direction générale des impôts. Et il fait tout le contraire avec le directeur de wilaya par intérim, estime notre vis-à-vis. À quel jeu joue-t-il ? A-t-il tenu à s’interroger. S’agit-il d’une pression qu’il veut exercer sur le directeur intérimaire ? Une autre question qui se pose avec insistance. Pour rappel, le SAFI a appelé dernièrement à une grève de trois jours. Parmi les points soulevés dans la plate-forme de revendications de ce syndicat autonome, il y a lieu de signaler la numérisation totale du secteur des impôts, le versement de la prime relative au FRC, fonds de revenu complémentaire, l’application de la loi organique et du système compensatoire en souffrance, faire sortir carrément le secteur des impôts de la fonction afin de permettre un développement rapide à ses fonctionnaires. De leur côté, les représentants du SNAPAP estiment, par le biais du S.G de la section syndicale précédemment cité, qu’ils étaient les premiers à défendre les intérêts et les droits fondamentaux des travailleurs des impôts et à dénoncer la corruption sous toutes ses formes. Une chose est sûre, entre les deux parties antagonistes, le bras de fer est déjà amorcé.