La commune d’El Cheurfa, l’une des communes la moins lotie dans le domaine du développement pour la faiblesse de ses budgets et qui compte une multitude de zones d’ombre, a bénéficié de 16 opérations pour améliorer le cadre de vie de sa population.
Ces actions consistent à la relance de plusieurs projets, notamment la réhabilitation de l’ensemble des infrastructures existantes, à la généralisation de l’éclairage public au profit d’une vingtaine de zones les plus reculées, l’aménagement des cours d’eau et du réseau d’assainissement de plusieurs mechtas sur une distance de 800 mètres, le bitumage des routes ainsi que le revêtement des trottoirs.
Une région agropastorale qui connaît un stress hydrique inédit. Il faudrait souligner que plusieurs zones d’ombre de la commune ont, auparavant, bénéficié de projets multisectoriels. Ces nouveaux projets seront à point nommé et incessamment lancés pour une enveloppe financière qui a été débloquée et estimée à 8 milliards de centimes.
Un plan de sortie de crise
En marge d’un quelconque développement, la commune d’El Cheurfa est restée l’une des communes les plus déshéritées, nécessitant un plan de développement conséquent pour une sortie de crise.
Il faudrait rappeler que, depuis des années, la population de ladite commune n’a cessé de dénoncer le sous-développement de leur localité et a réclamé l’amélioration de la qualité de la vie de ses concitoyens.
El Cheurfa, sur la corne sud de l’Edough, longtemps tenue en marge du développement, renferme jusqu’à présent des poches de pauvreté. Un intérêt particulier commence à s’y manifester en vue de les faire sortir de la précarité. Elle est l’exemple frappant du déséquilibre régional dans la wilaya d’Annaba, dans la mesure où elle a été écartée de la répartition des grands projets initiés depuis des années, en dépit de son potentiel agropastoral et de sa proximité du lac Fetzara classé «zone humide» pour sa riche biodiversité, qu’elle partage avec les communes d’El Eulma et Berrahal.
Par : A.Ighil