Par : Chabout Hamoudi
Tout ce qui a été décrié sur les réseaux sociaux, par les associations ou la presse, relatif à toutes les gabegies enregistrées et dûment constatées de visu, en ce qui concerne tous les projets réalisés auparavant ou en cours de réalisation, n’a reçu aucune réaction de la part des décideurs, comme si Meskiana est le dernier souci ou le parent pauvre de ce grand pays qu’est l’Algérie.
Des sommes faramineuses ont été octroyées par l’Etat dans le cadre des projets dits sectoriels, chapeautés par des services techniques censés faire le suivi, n’ont engendré, pour la plupart, que des ruines, de par les malversations et surtout la non-conformité, de l’argent qui a été beaucoup plus jeté par les fenêtres.
Les citoyens de cette ville se posent des questions qui méritent réponses, entre autres les travaux d’assainissement réalisés dernièrement n’ont fait qu’accentuer beaucoup plus l’état déplorable des routes dans la ville, sans compter la présence de débris et gravats qui jonchent nos rues, sans que la remise en l’état ne soit effectuée ; d’autre part, la route nationale RN88, dont les travaux sont a l’arrêt et qui accusent des malversations réelles et, malgré la visite de madame la directrice de wilaya qui a constaté les choses, aucun rattrapage n’est en cours, cette route représente désormais un danger potentiel, du fait de l’absence d’issues vers certains quartiers et surtout de l’éclairage public qui fait défaut.
La seule activité ou préoccupation de ces chefs de services, c’est l’utilisation des véhicules de service à tout bout de champ, de jour comme de nuit, uniquement pour leurs besoins personnels transportant famille et enfants.
Cette situation renseigne sur le degré de laxisme étalé au grand jour, comme si cette situation ne les concerne nullement, alors qu’ils sont payés avec l’argent du contribuable pour mener à terme et dans les règles édictées par leurs professions respectives la mission qui leur est assignée.
Seuls, deux services sont constamment félicités par la population pour leur dévouement et abnégation, à savoir la Protection civile et l’ONA, qui méritent respect et considération ; pour tous les autres, le constat est désolant.
Des quartiers entiers sont envahis par la poussière et sont surtout dans le noir total par manque d’éclairage.
La cité Benboulaid est l’exemple parfait des résultats du travail ayant subi un baclage en règle.
Plusieurs citoyens font le vœux que Monsieur le wali effectuera une visite inopinée afin de s’enquérir sur place de tout ce qui se trame.