Par : Amar Ait Bara
L’office de promotion et de gestion immobilière, OPGI Annaba, n’a de cesse de surprendre et surtout les citoyens qui ne cessent de dénoncer le comportement de certains responsables tyranniques qui parfois dérogent aux règles et aux prérogatives qui leurs sont dévolues. Les scandales se succèdent à l’OPGI Annaba, dont le premier responsable, récemment muté et ayant des démêlés avec la justice, est le premier instigateur dont sa gestion est douteuse à plus d’un titre. Une enquête a dévoilé que la gestion de l’atelier de maintenance est douteuse et un trou de 900 millions de centimes a été décelé au niveau de ce service. Aussi, on nous confirme également que l’ancien directeur général de cet office avait procédé à la permutation des 22 chefs d’unités et, au moment de la période de transition, son conseiller procédait en aval à effacer toute la traçabilité des logements récupérés pour des éventuels détournements par ses soins et cette arnaque est chiffrée à environ 1.000 logements. Le travail se faisait dans une discrétion totale en agissant sur la plateforme informatique en supprimant les logements du système. Certains employés indélicats de l’OPGI invitent eux-mêmes les squatteurs à s’installer dans des logements, moyennant bien sûr, une somme d’argent après une entente préalable. Certains employés de ce même organisme ne cessent de dénoncer les abus et les dépassements constatés au niveau de leur office. En effet, le décret ministériel 16/310 portant cessation des biens de l’Etat aux locataires n’a pas fait l’unanimité en lésant de nombreux prétendants. Le décret relatif à la régularisation des logements de l’office n’a pas eu l’effet escompté, en favorisant les plus offrants sur les autres et ceci a provoqué l’ire des locataires concernés par cette mesure dont leurs dossiers trainent dans les tiroirs et qui ont pris leur mal en patience. Au niveau de la cité Bougantas, de nombreux squatteurs hors-la-loi ont vendus des logements de l’Etat sans que personne ne se soucie de cette situation, inquiétante à plus d’un titre, dont l’absence flagrant des responsables de l’OPGI qui se laissent faire en observant un silence complice. Les services de l’OPGI ne font aucun effort pour récupérer les logements squattés par des indus-occupants au niveau de plusieurs quartiers de la wilaya.
Pour la récupération des logements, la stratégie est machiavélique et l’OPGI, usant de cette procédure légale, exige au nouveau bénéficiaire de présenter un document attestant que son ancienne baraque a été démolie, document qui sera fourni par les services communaux prouvant que la baraque a été réellement détruite. Ayant vendu sa baraque, le citoyen bénéficiaire de logement ne pourra jamais fournir ce document et, éventuellement, il ne pourra jamais prétendre à ce logement qui lui a été octroyé. Il demeurera libre jusqu’à son détournement. De nombreux scandales éclateront bientôt après la mise à nu de la précédente gestion anarchique et douteuse qui fera tomber plusieurs têtes. Un octogénaire a vu son magasin, domicilié au niveau de la rue Stal Messaoud, squatté et occupé par un étranger, après renseignement pris auprès du nouveau locataire, ce dernier avance la thèse de son achat au niveau de cet organisme. Cette vieille personne malade et convalescente a découvert que son magasin a été vendu à son insu durant son absence par certains responsables mercenaires. Tous les logements de récupération inventoriés sont effacés du système informatique et, sans traces, ils demeurent libres en attendant le détournement ou le squat. De nombreux dossiers tendancieux relatifs à cet état de fait sont pendants au niveau des services sécuritaires qui feront toute la lumière sur cette ancienne gestion scabreuse et il sera mis fin à l’impunité. Le nouveau directeur de l’OPGI a hérité d’un cadeau empoisonné et ce dernier essaye de remédier à cette situation désastreuse, source de tous les problèmes.