Depuis le lancement du portail électronique des requêtes à travers l’application Wassit.dz, en janvier 2023, la délégation locale du médiateur de la République de la wilaya d’Annaba a été destinataire de 400 requêtes de citoyens, via le Net. C’est ce qu’a annoncé, Amine Meslem, délégué local de la médiation de la République. Le responsable indiquera que le citoyen peut ainsi y accéder pour créer d’abord un compte, puis déposer sa requête en pièce jointe.
Le concerné a la possibilité de suivre également le cheminement de celle-ci, via ce lien électronique. Il faudrait signaler qu’en 2022, et cela avant le lancement de la plateforme numérique, la délégation locale de la médiation de la République a recensé 1.404 requêtes dont leur contenu entre dans le cadre du décret présidentiel n°20-45 du 15 février 2020 portant institution de la médiature de la République.
« Une instance de recours non juridictionnelle qui contribue à la protection des droits et libertés des citoyens et à la régularité du fonctionnement des institutions et des administrations publiques ». Toutes les requêtes parviennent aux responsables locaux concernés et qui sont réglées à 100%, selon le délégué local. Il faudrait rappeler qu’en 2021, lors de son installation dans ses fonctions de délégué local, Amine Meslem a révélé que 402 requêtes étaient restées lettres mortes et que les préoccupations de bon nombre de citoyens n’ont pas été prises en charge.
Le wali d’Annaba, présent à la séance de travail, avait instruit tout responsable saisi par le médiateur et ne donnant pas des suites aux différentes requêtes dans les délais impartis, le chef de l’exécutif est tenu de saisir les autorités centrales. L’ensemble des directions, collectivités locales et daïras doivent accuser réception des requêtes expédiées par la délégation du médiateur de la République avec de la rapidité dans leur prise en charge. Ainsi, l’ère de la numérisation de l’administration tend à améliorer la qualité du service public, à la garantie de l’efficience des méthodes de gestion des affaires publiques et, à coup sûr, à la modernisation de l’administration.
Par : A.Ighil