Vraisemblablement tous les automobilistes et les commerçants à El-Khroub se plaignent du manque d’espaces de stationnement et de l’insécurité.
Toutes les promesses des APC qui se sont succédées, quant à la réalisation des parkings autos n’ont pas été tenues alors que le parc auto mis en circulation ne cesse de se multiplier.
Les parkings « sauvages » sont saturés dès les premières heures de la matinée, au même titre que les chaussées, avec ou sans stationnement alterné, des avenues principales ou des rues de quartiers. Tout autour des administrations publiques ou des marchés informels ou de simples petits commerces de détails et de services, les automobilistes se plaignent des verbalisations de la Police de la circulation qui leur met des sabots, en particulier sur les voies où le trafic routier est dense, à l’exemple de l’avenue principale du centre-ville et du boulevard 1.600 logements avec sa « cité administrative » où sont regroupés plusieurs établissements et organismes publics, à caractère administratif, financier et bancaire.
L’exemple du parking du côté du tribunal de la ville est démonstratif à cet effet du nombre de véhicules qui stationnent et vont et viennent toute la journée dans une cacophonie indescriptible.
Les locataires des immeubles, les commerçants situés au rez-de-chaussée et les passants sont très gênés au milieu de cette anarchie, caractérisée le plus souvent par l’insécurité à l’endroit des femmes.
« Les activités des commerces sont perturbées et sont réduites à cause de manque de clientèle qui résulte de la délinquance qui rode de jour et de nuit tout autour des magasins. De temps à autres, des délinquants tenant en laisse des chiens font peur aux passants, notamment les jeunes filles », nous confie un commerçant qui ajoute que « durant la nuit, toutes sortes de méfaits (drogues, psychotropes…etc.), se produisent sous les arcades des immeubles en retrait qui font office d’abris. D’autant que la clochardisation de l’état des lieus à travers toute la ville ne cesse de s’aggraver dans la léthargie de l’APC qui empêche de surcroit la participation des citoyens à agir pour l’amélioration du cadre de vie et de travail et de la quiétude des gens d’une manière générale qui interpellent d’autres services compétents de l’urbanisme.
Hami Daoui