Par : A.D
Le projet de dédoublement de la RN 103 qui traine depuis des années devait être achevé avant 2015. Les autorités avaient mobilisé à l’époque plus de 80 milliards de centimes pour chacun des deux tronçons inscrits, à savoir la RN 103 et la RN 103A sur une distance respectivement de 21 et 23 km, malheureusement les travaux qui n’ont concerné que la première tranche souffrent de beaucoup de carences et perdurent dans le temps. L’infrastructure en question devrait relier la région à l’autoroute Est-Ouest via Ain Taghrout et la RN5 via Sidi Embarek, sur des distances respectivement de 17 et 22 km. Sur le plan économique, le projet constitue une bouffée d’oxygène pour la région, promue au rang de wilaya déléguée et qui s’est dotée d’une zone d’activités de 134 ha où plusieurs unités s’apprêtent à entrer en phase de production dont certaines exportent vers l’étranger. Il est utile de rappeler également que l’état de dégradation avancée de cette route a été l’origine de plusieurs accidents souvent mortels et cause de handicaps, notamment celle reliant Ain Tassera à Ras El Oued sur une distance de 9 km, et qui a consommé des budgets conséquents, dilapidés malheureusement dans un bricolage tape-à-l’œil qui a permis à certains pseudos investisseurs de s’enrichir, bien sûr avec la complicité de pseudos responsables. Il est utile de souligner l’importance de ce tronçon, une fois réhabilité, comme vecteur de développement, à considérer le fort trafic de poids lourds qui y est enregistré. Le ministre des Travaux publics lors de sa dernière visite qui remonte à des mois, avait promis à la société civile que leur préoccupation sera prise en considération tant le reste des travaux n’exige pas la mobilisation de fortes sommes. Le wali devrait demander des comptes à ceux qui se dressent derrière ce fiasco, puisqu’il avait promis, lors de son installation, de faire de la lutte contre la corruption son cheval de bataille.