Par : Amar Ait Bara
Des malades mentaux agressifs envahissent les rues en s’attaquant aux personnes sans défense, aux enfants et aux vieilles personnes séniles. Ils sèment la peur au sein de la population et surtout de la gente féminine. Ces aliénés, devenus de plus en plus nombreux, déambulent tranquillement dans la ville et sont réputés pour être dangereux. Ils agissent souvent au moment des crises et à l’aide de n’importe quel objet contendant, ils attaquent et blessent les passants. Ils causent des aux commerces et aux véhicules en stationnement. Ainsi, jeudi dernier, un fou furieux a semé la panique au niveau du boulevard Bouzered Hocine, il s’est attaqué en plein jour à une vieille personne qui revenait du marché. La victime qui habite dans un immeuble situé au niveau de cette avenue a reçu plusieurs coups sur la tête avec des jets de pierre. Celle-ci a été laissée pour morte, baignant dans une mare de sang, mais elle a été rapidement secourue par les passants et transférée à bord d’une ambulance aux urgences. Ces nombreux aliénés squattent les caves des immeubles et les trottoirs. Dans la journée d’avant-hier, ce même malade mental a agressé un citoyen qui faisait tous les matins son jogging au niveau du rond-point du quartier de la Colonne, la victime s’en est sortie avec des blessures au visage. La sonnette d’alarme est tirée et faudrait que tous les concernés conjuguent leurs efforts pour stopper ces malades qui portent atteinte à l’intégrité physique des citoyens.
Des fous en liberté risquent aussi de commettre l’irréparable et la vie des gens est mise en danger tant que ces derniers ne sont pas internés dans un hôpital psychiatrique. Les exemples des attaques causées par des malades mentaux qui ciblent généralement les personnes sans défense et isolées sont édifiants. Les pouvoirs publics doivent mettre en, place des mécanismes utiles pour protéger citoyens, vu le danger qu’ils encourent, mais aussi ces aliénés qui doivent être pris en charge convenablement. Cependant, des familles, pour interner leurs malades mentaux, s’adressent directement au procureur de la République qui, à son tour, saisit les services concernés pour intervenir. Au niveau de la cité plaine Ouest, un aliéné mental attaque à chaque fois les élèves à la sortie de l’école primaire Bouamama, ces derniers sont affolés et c’est la panique générale, heureusement que souvent, Ce sont les parents qui récupèrent leurs progénitures. Mardi dernier au niveau de la rue Stal Messaoud, un attardé mental s’attaquait aux femmes seules en plein jour, exerçant la pression pour leur soustraire de force de l’argent et certaines cèdent à leurs menaces. Durant les années 1970, les aliénés étaient embarqués dans les trains par les élus des mairies avoisinantes, à destination d’Annaba, c’était la seule manière pour eux de se débarrasser de ces malades mentaux.
Mais les responsables locaux de la municipalité d’Annaba accueillaient ces pauvres bougres au niveau de la gare et les réexpédiaient vers les régions d’où ils ont été embarqués. Aussi, lundi dernier, un aliéné armé d’une barre de fer a semé la panique au niveau de la rue Asla Hocine, en agressant tout le monde et les gens couraient dans tous les sens pour éviter d’avoir affaire à lui. Il faudrait que les pouvoirs fassent un effort pour les interner et préserver ainsi la population des risques qu’ils peuvent encourir.