Le peu de sorties des Brigades des pratiques commerciales et qualités de la direction du Commerce d’Oum El-Bouaghi sur le terrain, en l’occurrence au niveau des grandes daïras (Ain Beida, le chef-lieu de wilaya, Ain M’lila, Ain Fakroune, Ain Kercha, Sigus et Meskiana), a fait que certains commerçants illicites occupent trottoirs et chaussées des centres-villes.
Le manque d’hygiène et l’exposition des produits périmés (pain et boissons gazeuses) à même le sol, les viandes rouges non estampillées accrochées aux façades des boucheries, ont ruralisé le milieu urbain et dénaturé l’aspect architectural des cités.
A Ain Beida, des artères sont squattées par des pseudo-marchands à longueur d’années, à l’exemple de la rue mitoyenne à la polyclinique, au stade Meziani Abderrahman et à la place de la Palestine. On y trouve, dans ce monde insalubre, des fruits et légumes et des vêtements. En fin de journée, ce carré important de la capitale des Haracta se transforme en une véritable décharge publique à ciel ouvert obligeant les riverains à fermer fenêtres et persiennes à cause de l’odeur nauséabonde. Sans parler des rixes qui se déclenchent entre commerçants pour un rien…
Le marché est perturbé ces derniers jours par la rareté de la semoule de 25 kg et du lait en sachet subventionnés par l’Etat dans les superettes et boutiques d’alimentation générale. Pour l’aliment complet (lait) les gens (femmes, hommes et enfants) se lèvent tôt le matin pour arracher dans le vacarme et le désordre quelques sachets pour subvenir aux besoins des enfants surtout.
Lors des quelques sorties des éléments de la DCW sur le terrain (voir surtout le mois du Ramadhan), le marché fonctionne normalement et peu de délits sont comptabilisés par les contrôleurs. Mais, dès qu’ils s’éclipsent, c’est l’anarchie. A Ain Beida toujours, plusieurs marchés de proximité sont fermés à la “Rahba”, car les commerçants des viandes rouge et blanche surtout, refusent de rester à l’intérieur de la bâtisse, préférant occuper les trottoirs et chaussées de la cité de la Palestine et de la polyclinique.
Par : Chaffai Chawki