La directrice générale des Impôts au niveau du ministère des Finances, Me Amel Abdellatif, accompagnée de cadres de son département, a procédé, au lancement de la plateforme numérique «Jibayateka».
C’est à partir du Centre de proximité des impôts, CPI, de Ain Mlila, une région connue pour son caractère commercial et économique, touchant pratiquement toutes les activités du prêt-à-porter, à la pièce de rechange, ainsi que l’hôtellerie, sans oublier le côté industriel où plusieurs unités de production se sont installées dans plusieurs filières, notamment pharmaceutique et parapharmaceutique.
Dans son intervention, elle a souligné l’importance du département qu’elle gère et son impact sur le développement du pays.
Elle a, aussi, mis en exergue l’avancement de la modernisation de la gestion du secteur, appuyée par le lancement de la numérisation. Lui succédant, Mr Aissat s’est félicité de la situation de cette administration qui a atteint un degré appréciable de gestion, se plaçant en bonne position, tout en rendant hommage au personnel de ce secteur.
Mme la directrice générale des Impôts, lors d’un point de presse, a déclaré : «Oui, nous sommes à Ain Mlila pour lancer la plateforme du numérique «Jibayatouka», qui est une importante option de gestion. Elle nous permettra de mieux cerner et maîtriser le volet fiscalité, tout en sachant qu’elle est l’une des principales ressources financières». Et d’ajouter : «L’opération nécessite une large campagne de sensibilisation pour sa réussite. Mais, nous sommes sûrs d’atteindre les objectifs assignés».
Profitant de cette sortie, le chef de l’Exécutif, accompagné par toute une délégation, a visité l’Unité de fabrication des filtres à air et à huiles. Un complexe, répondant aux normes standard, qui vise à s’ouvrir vers l’exportation. Ladite délégation s’est, ensuite, rendue au niveau de la station de traitement des eaux usées (STEP), installée par une firme espagnole, qui emploie une vingtaine de personnes qualifiée et qui sert, pour le moment, à irriguer plus de 120 hectares.
La délégation s’est, ensuite, rendue à l’abattoir régional, qui sert 12 wilayas. Une unité aux équipements modernes, mais, malheureusement, ne tourne pas à sa vitesse de croisière, roulant à 10% seulement. Cet abattoir, lancé en 2018, est pénalisé par les abattages clandestins qui se pratiquent au niveau des communes.
Par : Hamoudi Chebout