Par : Amar Ait Bara
La cour criminelle d’Annaba a eu à traiter dimanche dernier en deuxième instance une affaire ayant trait au viol avec violence sur mineure, dont l’âge ne dépasse pas les16 ans, suivi de kidnapping, une autre circonstance aggravante des faits où il écopa de 6 années de réclusion. Cette affaire a été déjà traitée en première instance où le mis en cause avait écopé déjà d’une peine de 6 année de réclusion criminelle pour viol avec violence commis sur une mineure. Les péripéties de cette affaire ont eu lieu durant l’été 2018, au niveau de la localité de Hadjar Eddis, lorsque l’accusé principal, un repris de justice, voulait abuser de force de cette jeune fille mineure qui ne céda pas d’ailleurs à ses instincts bestiaux et à ses avances, et celui-ci passa à l’agression physique et la kidnappa de force devant son domicile. Ainsi l’accusé mettra en place un stratagème et entraina la pauvre victime dans un lieu isolé, pour abuser sauvagement d’elle, malgré ses cris de détresse. Devant la justice, celui-ci ne pourra pas nier les faits et demande la clémence tout en essayant de réparer son erreur et proposa d’épouser la jeune fille, d’ailleurs ceci demeure l’unique solution pour se dérober de l’application de la loi pénale en matière de viol avec violence et ce sera une lourde peine que lui infligera la justice. Cette stratégie est classique, après les faits consommés de ces accusés qui tentent de réparer ce genre de méfaits en essayant de rectifier leurs erreurs devant la justice pour éviter les lourdes peines de prison. Ces derniers se remettent à l’évidence devant la cour criminelle et demandent souvent la clémence en pleurant. Dans sa plaidoirie, le représentant du ministère public, vu la gravité des faits demande les 20 années de prison à l’encontre de l’accuse, A.R, 26 ans pour les charges retenues, suivies des circonstances aggravantes. Après les délibérations, la cour criminelle a réduit la peine de 6 années à 4, tenant compte des circonstances atténuantes.