Par : A.Ighil
Depuis dimanche dernier, les populations du chef-lieu de la wilaya d’Annaba, ainsi que les communes d’El Bouni, El Hadjar et Sidi Amar et la nouvelle ville de Draa Errich, mais également Séraïdi connaissent une pénurie d’eau d’envergure. Ce énième incident est dû à la casse subite de la conduite principale de transfert d’eau du barrage de Mexa, dans la wilaya d’El-Tarf vers la station de traitement de Chaïba, dans la commune de Sidi Amar et cela au niveau de Pont Bouchet. La conduite en question est en acier mais un ouvrage hydraulique jugée vétuste, car datant de 1968. Ainsi, un réseau obsolète et des équipements vieillissants ont souvent occasionné ces pannes récurrentes qui ont entraîné des interruptions d’approvisionnement des populations en eau potable, ce qui suscite à chaque fois leur colère. Un éventuel renouvellement de ces conduites nécessite un investissement lourd et un réel engagement de l’administration centrale. Il faudrait souligner que la wilaya d’Annaba est principalement alimentée en eau potable à partir des barrages de Cheffia et Meksa, dans la wilaya d’El-Tarf ainsi que par des eaux souterraines qui servent à couvrir les besoins de plusieurs et communes d’Annaba, mais également Chétaïbi, Tréat, Cheurfa, El Eulma et Berrahal. Par ailleurs, 150.000m3 d’eau dont 40.000 m3 provenant des forages sont utilisées pour approvisionner journellement les différentes unités industrielles à travers la wilaya. Ainsi, pour mettre fin à ces désagrément et pour augmenter les capacités hydriques de la wilaya, un projet est inscrit dans le cadre d’un plan d’urgence consacré à l’alimentation en eau potable des wilayas d’Annaba et d’El-Tarf. Il s’agit du projet de réalisation de l’usine de dessalement d’eau de mer, implantée dans la localité de Draouch, dans la wilaya d’El-Tarf d’une capacité de traitement de 300.00 m3 / jour et permettra de couvrir les besoins de la wilaya d’Annaba à hauteur de 60% de sa production.