Par : Amar Ait Bara
La direction régionale de l’Entreprise nationale de promotion immobilière, ENPI, dont le siège social est situé à Oued D’heb 1, a décidé de lancer un projet de construction de 24 logements au profit des habitants de cette même cité, dont le bâtiment menace de s’effondrer. En effet, les habitants de la cité 300 logements Dorban de l’ex-EPLF et, par le biais de leurs représentants de l’association El Wafa, ont émis un avis défavorable a ce projet qui représente un autre danger pour les habitants. L’endroit choisi au sein même de ce quartier est dangereux, exiguë et rocheux et sera également une menace pour le CEM, collège de base numéro 5. Le projet en question consiste en la construction de 12 logements au profit des habitants de cette même cité dont les 2 blocs sont menacés d’effondrement et sont appelés « Les blocs de la mort ». L’endroit choisi pour le lancement du projet est de consistance rocheuse et était prévu pour un espace vert et une aire de jeux pour les enfants. L’association de quartier a alertée toutes parties prenantes, le DR-ENPI, le wali et les députés pour hisser leurs doléances au plus haut niveau de la hiérarchie. Ainsi, un député, ayant été saisi du dossier a consulté l’ex-ministre de l’Habitat qui avait proposé de louer des logements aux sinistres dont la majorité a fui leurs domiciles par crainte d’effondrement et de procéder tranquillement à la réhabilitation et la rénovation de ces deux blocs dont les façades fissurées représentant un danger. Sauf que le directeur de l’ENPI en a décidé autrement en érigeant deux nouveaux blocs pour être attribués aux habitants en détresse. Ainsi, dimanche une équipe chargée de l’étude du sol et de faisabilité est venue faire des études mais ces derniers ont été chassés par les riverains. Le bâtiment A en question est constitué de deux blocs, dont chacun est composé de 12 logements, donc 24 locataires à évacuer. Une solution qui arrangera tout le monde doit être trouvée pour régler définitivement ce problème, car on ne peut corriger un problème par un autre. Cependant, les riverains estiment que la solution est simple, il suffit de délocaliser provisoirement les familles en danger pour une courte période afin de permettre à l’ENPI de renforcer les murs lézardés et les façades fissurées, tentent d’expliquer les habitants du quartier Dorban.