Comment gérer son échec ? Cette question a été au cœur des débats d’un cycle de formation dédié aux conseillers du secteur de la Formation et de l’Enseignement professionnels. Organisée à l’INSFP Mohamed Ayache, dans la daïra du Khroub, cette rencontre a été initiée par la direction de wilaya de la Formation et de l’Enseignement professionnels, en étroite collaboration avec la Maison d’accompagnement, dont l’animateur n’est autre que l’expert Tarek Kanoufi, président du site de l’incubateur de la wilaya de BBA, relevant de l’ANPT. Dans son allocution, à l’occasion de cette journée, le directeur de wilaya, M. Rafik Djoudi, a mis l’accent sur l’importance du rôle du conseiller au sein de l’Etablissement de la Formation professionnelle. «Vous êtes appelés à s’imposer et à jouer pleinement votre rôle, notamment en termes d’accompagnement des apprenants, avant, durant et après le cursus de formation», rappelle-t-il aux conseillers présents à cette rencontre. L’autre point que le premier responsable du secteur à Constantine a tenu à mettre au clair est relatif à leur implication dans l’élaboration du plan de formation de leurs établissements respectifs. Un constat que Boudiaf Abdelhafid, le directeur dudit institut, n’a pas manqué de partager. Et d’expliquer, dans ce sillage, que la mission de ce corps est loin d’être une sinécure. D’où l’appel à organiser des cycles de formation au profit des conseillers, affirme M.K, le coordinateur de la Maison d’accompagnement. Que ce soit en milieu professionnel ou dans la vie privée, l’échec fait partie de la vie de chacun de nous, précise le conférencier. Qui n’a jamais vécu une situation d’échec? Personne, affirme-t-il. Sans doute aucun, vivre un échec est souvent suivi par un sentiment de frustration. Mais, le plus important est de savoir gérer cette situation d’échec et de rebondir, explique le représentant de ladite agence. De grandes personnalités, à travers le monde, ont essuyé des échecs, poursuit-il. Selon lui, l’échec est formateur. Autrement dit, on n’apprend pas de la réussite, mais de l’échec, a-t-il tenu à réitérer. Au lieu de se refermer sur soi-même et abandonner, il est indispensable de rebondir et de poursuivre sa route, affirme-t-il. En poursuivant que, s’il y a vraiment une compétence à développer chez les conseillers, pour mieux gérer l’échec, c’est bien la résilience. Adapter une attitude résilience, c’est refuser de se laisser abattre, s’accordent à dire les spécialistes en coaching. Quant au deuxième volet de cette louable initiative, il a été consacré à l’économie de la connaissance. Celle-ci est essentiellement fondée, bien évidemment, sur la connaissance et sur les NTIC, les nouvelles technologies de l’information et de la communication. Nous y reviendrons avec d’autres détails dans nos prochaines éditions.
Par : A.A