Cette affaire qui, à l’époque a défrayé la chronique et a fait couler beaucoup d’encre, vient de connaître son épilogue. Le procureur de la République a confié l’instruction du dossier à la brigade criminelle de la Sûreté de wilaya d’Annaba pour auditionner la victime, L-R, l’accusé R-K et les deux témoins à charge présents lors de ce scandaleux incident.
Ces faits ont eu lieu le 28 février dernier à l’occasion de la tenue de la session extraordinaire de l’Assemblée communale, APC, Annaba. Ainsi, lorsque la victime L-R a pris la parole, l’accusé R-K ainsi que le SG de la commune d’Annaba ont intervenu pour traiter l’élu de tous les noms en l’humiliant devant ses 43 collègues sans aucune raison. D’ailleurs, ces derniers, témoins de la scène, ont été ulcérés par ces propos. L’élu victime de ce comportement incivique, avant le dépôt de plainte, a exigé uniquement des excuses après l’intervention des fonctionnaires municipaux et élus.
Chose que l’accusé a refusé. Ainsi, l’élu victime a saisi le procureur de la République pour demander réparation, lui qui a été touché dans son amour propre et humilié devant tous les élus, les responsables de l’administration et les journalistes de la place. Affecté moralement par les injures et insultes lancées par le SG/APC à son encontre, la victime ne veut plus assister aux assemblées communales. D’ailleurs, le plaignant a orienté sa plainte en ce sens en retenant les accusations, insultes, injures dans le but d’atteinte à l’honneur et la réputation d’un élu, conformément aux articles du code pénal. Selon la copie du dossier en notre possession, la plainte a été dirigée vers l’article du code pénal n°297 qui définit clairement que l’injure est comme une expression outrageante et un terme de mépris.
Par : Amar Ait Bara