Par : I. N
Force est de révéler que le constat au niveau de la cité El Abtal, à la plaine Ouest de la commune d’Annaba, donne l’impression que la localité se transforme en un véritable bourg, à cause des espaces de vente clandestins qui se propagent et constituent un véritable foyer de contamination. Quelques années après les mesures de restrictions prise par l’ex-APC d’Annaba, portant sur l’interdiction totale de la vente clandestine au niveau de la cité, et l’éradication des stands installés un peu partout sur les lieux, le phénomène refait surface et prend, de jour en jour, des proportions inquiétantes.
Plusieurs dizaines de vendeurs à la sauvette ont largement squatté les espaces au vu et au su des éléments de la sécurité de la wilaya, dont les fourgons sont souvent garés sur les lieux. Cette pratique obsolète s’est clairement multipliée ces derniers jours, présentant un véritable fardeau pour les habitants des immeubles situés sur les lieux, mais surtout pour les automobilistes qui empruntent la voie principale de la cité. Sur les lieux, les marchandises de contrefaçon font bon ménage, on y trouve de tout, des articles d’occasion, des outils de bricolage et, notamment les fruits et les légumes. Tout est exposé à perte de vue, sur les trottoirs, les chaussées mais aussi accrochés aux arbres.
En effet, ce qui pousse réellement à tirer la sonnette d’alarme, quant à ses marchés clandestins, c’est l’absence quasi-totale du respect des mesures de distanciation physique. Les clients se bousculent, collés les uns aux autres devant les marchandises sans prendre la moindre mesure de distanciation physique en considération. Dans ce bazar à ciel ouvert, tout le monde, y compris les piétons, les clients et les vendeurs font fi des mesures de prévention. Pis encore, ce qui laisse à désirer c’est l’absence du sens de civilité chez les vendeurs et les clients, qui laissent, chaque jour, les lieux dans un état déplorable, croulant sous les ordures en tous genres.
De leur côté, les citoyens ont largement dénoncé ces pratiques anarchiques notamment sur les réseaux sociaux. Mais, bizarrement, ils accusent les autorités locales qu’ils appellent à bouger pour mettre fin à cette anarchie. La bêtise humaine, n’a vraiment pas de limites !