Par : Adem Allaeddine
Le problème des eaux usées à Daksi Abdessalem, une cité jouxtant le siège de l’APW, refait surface au grand dam des riverains. Ces derniers sont confrontés aux désagréments causés par cette désolante situation. Au fil des jours et des mois, la situation n’a cessé, en effet, de se dégrader davantage. Aux odeurs nauséabondes qui se dégagent à longueur de journée, les habitants semblent aujourd’hui s’habituer. D’ailleurs, ils n’ont pas le choix. Face à l’indifférence des services concernés, les locataires de Daksi sont contraints de prendre leur mal en patience. Mais jusqu’à quand ? S’interroge un locataire qui n’a pas manqué de pointer un doigt accusateur en direction des services chargés de la voirie, à l’origine, dira-t-il, des désagréments causés à la population. De jour comme de nuit, et à longueur d’année, nous sommes contraints de « cohabiter », affirma-t-il, avec les moustiques qui ne quittent pas d’ailleurs nos foyers à longueur d’année. En effet, les eaux usées constituent, de l’avis de tout le monde, un foyer pour ces insectes. Un triste constat que les habitants de Daksi et des autres quartiers de la ville partagent. Au regard du spectacle écœurant qu’offre le quartier à ses visiteurs, la fin du calvaire pour les riverains n’est pas pour demain. La balle est certainement dans le camp des services de l’ONA, l’Office national de l’assainissement, appelés à se pencher sérieusement sur ce récurrent problème des eaux usées à Daksi. Une cité qui a bénéficié, faut-il le souligner dans ce sillage, du programme relatif à l’amélioration urbaine de la ville du vieux Rocher.