Par : A.Ighil
Devant la totale démission des autorités locales d’El Hadjar de la gestion de gérer la commune, les commerçants de la cité Bouguetatya Ali ont décidé de se prendre en charge pour l’aménagement du quartier. La cité est un véritable marché national de la pièce de rechange. Selon un représentant des commerçants de la cité : « Depuis des années, résidents et commerçants ont souffert le martyre, des inondations, des routes défoncées, de la boue en hiver, mais les autorités de la commune ont brillé par leur absence ; pourtant nous payons les impôts à l’Etat ». De l’avis des nombreux commerçants installés dans cette cité, les responsables de la commune qui se sont succèdes à la tête de la municipalité ont longtemps marginalisé l’endroit. Devant ce laxisme, les résidents, mais aussi les commerçants, ont mis les mains à la poche pour engager des travaux d’aménagement d’envergure pour redonner une autre image à ce quartier longtemps délaissé. Un autre intervenant a rétorqué : « La commune n’est même pas capable d’effectuer la collecte des ordures qui restent abandonnées durant plusieurs jours, dégageant des odeurs nauséabondes». Depuis des décennies, la cité Bouguetaya était dans un état déplorable avec des routes délabrées. Créée en 1988, la cité Bouguetaya était pourtant considérée comme l’un des quartiers les plus huppés du chef-lieu de la commune d’El Hadjar, composé d’habitations cossus. Cette situation est le propre de l’ensemble des communes de la wilaya d’Annaba. Une gestion catastrophique à tous points de vue des élus locaux qui se reflète sur la qualité médiocre de la vie dans nos communes. Alors que le citoyen reste le dindon de la farce et n’attend finalement rien de « ces élus du peuple » qui ne s’impliquent pas du tout dans la vie des communes pour améliorer le quotidien des administrés.