Les résidents de la cité Hdjar Diss, 778 logements Bouchareb Ismail, relevant de la commune d’El Bouni, vivent au quotidien un véritable calvaire suscitant une profonde déception face aux conditions de vie déplorables. Des problèmes, tels que le manque d’éclairage public, les interruptions fréquentes dans l’approvisionnement en eau, l’insalubrité et l’absence persistante de transport en commun, malgré de multiples réclamations, témoignent d’une situation stagnante et alarmante.
Le problème de l’éclairage public
Le manque criant de l’éclairage public est un problème qui se pose avec acuité dans cette cité où la totalité des rues sont plongées dans le noir au grand dam des habitants, générant un fort sentiment d’insécurité. Dès 22 heures, la peur de s’aventurer à l’extérieur s’installe par crainte d’agressions ou de chutes dans les zones non éclairées, accentuées par les creux présents dans les rues. «La seule route qui dispose d’un éclairage public, est celle menant à la Municipalité», témoigne un riverain.
Crise dans la distribution de l’eau potable
La distribution d’eau connaît des fluctuations notables, avec parfois des coupures qui s’étendent sur une période allant de 10 à 15 jours. Récemment, une vidéo publiée par un résident a mis en lumière la réception d’eau contaminée ainsi que la présence d’égouts à ciel ouvert, résultant de l’obstruction récurrente des canalisations d’assainissement. Cette situation a mis en évidence une réalité plus que préoccupante. Certains habitants sont privés d’accès à cette denrée vitale depuis longtemps, contraints de recourir à son achat via des camions-citernes pour répondre à leurs besoins les plus essentiels.
Insalubrité des rues
La levée des ordures représente un réel point noir. Il est à signaler que le camion-poubelle ne passe pas dans plusieurs quartiers, entraînant le débordement des bennes à ordures et la dispersion aléatoire des détritus. Cela crée un environnement propice à la prolifération de vaches errantes et les animaux nuisibles dans les rues.
Insuffisance de moyens de transport
Les habitants de ladite cité souffrent également d’un terrible manque de transport public. Les rares services disponibles ne parviennent pas à répondre aux besoins de l’ensemble des riverains, obligeant ces derniers à patienter pendant des heures pour espérer trouver une place dans les taxis disponibles. «Rejoindre la ville est un véritable casse-tête», se plaint un résident.
Face à cette lamentable réalité, les habitants interpellent les autorités compétentes à intervenir et réclament, dans les meilleurs délais, des solutions face à cette marginalisation subie.
Par : S.I