Les habitants des 50 logements sociaux de la cité Béni Mhafer, dans la commune d’Annaba, ont lancé un appel urgent au chef de l’Exécutif, M. Abdelkader Djellaoui, pour prendre en charge leurs préoccupations liées aux conditions de vie difficiles dans lesquelles ils vivent.
Après le relogement des précédents habitants des constructions illicites situées dans ladite cité en 2016, une vaste superficie de 7 hectares a été laissée à l’abandon. Pis encore, les autorités locales ont, à l’époque, démoli ces constructions laissant des décombres de démolition. Presque huit ans après cette opération, l’endroit s’est transformé en un véritable foyer propice à la prolifération de serpents et de rats, rendant la vie insupportable aux habitants proches de cette zone. En outre, certaines parties de cet espace sont devenues des lieux de rassemblement pour des individus en quête de substances illicites, perturbant davantage la paix dans la communauté. La zone est également sujette à des incendies fréquents, nécessitant une intervention régulière des services de la Protection civile.
Les déchets sauvages dans ladite créent un véritable environnement malsain qui nécessite une campagne de nettoyage d’urgence, similaire à celles menées dans d’autres quartiers. C’est d’ailleurs un phénomène prévisible, si l’on sait que les bennes à ordures se font très rares dans les lieux.
Les bâtiments du quartier des 50 logements sociaux présentent un tableau tout aussi sombre. Les résidents des étages supérieurs souffrent de fuites d’eau depuis le toit du bâtiment, ce qui perturbe considérablement leur vie quotidienne. Il est également important de noter que ces bâtiments n’ont pas été repeints depuis plus de onze ans, ce qui aggrave leur dégradation. Les habitants ont également critiqué les canalisations d’assainissement à proximité de la dernière entrée qui ne sont pas raccordées au réseau d’assainissement, entraînant l’écoulement d’eaux contaminées des étages supérieurs aux étages inférieurs.
D’autre part, l’éclairage public est insuffisant et la cité est en proie à une prolifération inquiétante de rongeurs, serpents et moustiques, nécessitant une intervention immédiate des services de lutte contre les nuisibles. Les résidents se plaignent également du mauvais état de la route menant aux bâtiments, ce qui dissuade les chauffeurs de taxi de s’approcher des entrées situées en hauteur derrière le bâtiment.
Par : I.N