Par : I.N
A la veille du mois sacré, les automobilistes circulant au niveau du chef-lieu de la wilaya d’Annaba souffrent le martyre à cause des bouchons et des embouteillages interminables que connait la ville.
Il est certainement vrai que ces images sont répétitives à la veille de chaque évènement ou jour férié, une véritable frénésie s’est emparée des habitants d’Annaba, les poussant à se précipiter dans les marchés de la ville, dans les boucheries, se collant les uns aux autres et vociférant pour se procurer des produits alimentaires, de la vaisselle où toutes sortes de marchandises pouvant servir à « surmonter » l’épreuve du mois sacré. Cependant, ce qui a gravement empiré la situation, c’est le fait qu’une des principales artères de la ville ait été fermée.
Il suffit de voir le nombre de personnes, hommes et femmes, circulant à pieds ou en voitures, hier mercredi au centre-ville, mais aussi dans les quartiers périphériques, pour qu’une simple question surgisse : comment les services de l’APC d’Annaba peuvent-il procéder, la veille du mois sacré, à la fermeture de la route existant en face du marché d’El Hattab dans le cadre de l’opération du réaménagement des routes de la commune ? Effectivement, l’APC a choisi cette période cruciale, connue par un mouvement intense de la population et une hausse des activités commerciales pour procéder à la fermeture de la rue qui se trouve en face du marché d’El Hattab, l’un des plus fréquenté de la ville.