Par : M. Rahmani
L’équipe médicale du CHU d’Annaba poursuit son programme de transplantation d’organes, en l’occurrence les greffes rénales en procédant ces 3 derniers jours à 3 interventions couronnées de succès à l’hôpital Ibn Rochd.
Ces opérations réalisées par les services de chirurgie générale et d’urologie, en présence des professeurs Chaouch Hocine, directeur général de l’agence nationale de transplantation d’organes, après la préparation des patients et des donneurs au niveau du service d’urologie, d’hémodialyse et de greffe rénale sous la supervision du Professeur Ahcène Atik et la contribution de l’équipe médicale compétente en la matière du Centre hospitalo-universitaire d’Annaba.
Ainsi, ce sont tous les services de chirurgie générale, anesthésie et réanimation, laboratoires d’immunologie et de biochimie, microbiologie, parasitologie, radiologie et hémobiologie, médecine légale et pharmacologie qui ont tous apporté leur soutien et leur assistance à ces interventions qui ont toutes merveilleusement réussi.
Selon le communiqué adressé à notre rédaction, la direction générale du centre hospitalo-universitaire d’Annaba, en coordination avec la commission médicale de greffe rénale, organise périodiquement des réunions pour à chaque fois réadapter les mesures de protection et de respect du protocole sanitaire visant à se protéger et protéger patients et donneurs de la pandémie qui sévit.
Selon le programme du CHU d’Annaba, il est prévu la réalisation au cours de l’année 2021, de pas moins de 40 greffes rénales, ce qui n’est pas chose aisée, au vu des moyens humains et matériels dont dispose cet établissement dédié à la santé publique.
Il faut aussi soulever la question du post-opératoire qui pose problème car, selon nos informations, plusieurs cas de rejets ont été signalés et les patients ont dû revenir dans ces mêmes services pour être pris en charge une seconde fois. Le suivi des patients opérés et auxquels des transplantations d’organes ont été opérés n’est pas celui attendu, des patients qui doivent à chaque fois revenir pour être hospitalisés pour des soins qui auraient dû déjà avoir été faits, mais qui, par manque de moyens, ne l’ont pas été.