Par : M.N
La ligue nationale de football amateur (LNFA) qui gère le championnat de ligue 2 (senior et U21), a publié sur son site officiel le programme des trois premières journées de la phase retour. Et comme la majorité des stades sont dépourvus d’éclairage, les rencontres des seniors sont programmés à 15h00. Par contre, les matchs des U21 (réserves) se joueront, tenez-vous bien, à 11h00. Grande stupéfaction pour les jeunes réservistes et leurs staffs qui s’étonnent de cette décision déraisonnable et absurde.
Il est évident que pendant le jeûne du mois de ramadan, si l’entraînement reste possible, la compétition est difficile à gérer quel que soit son niveau. Déjà, parce qu’il faut être en pleine possession de ses moyens, ce qui n’est vraiment pas le cas. Programmer un match officiel à près de neuf heure avant le Ftour est une décision incompréhensible quelques soit les arguments à présenter. Les décideurs sont-ils conscients du danger qui guette la santé de ces jeunes footballeurs lorsqu’ils jeûnent et jouent une compétition officielle à cette heure-là. On se demande si le médecin de la Ligue concernée a été consulté avant de prendre une telle décision.
Il est clair qu’en pareilles circonstances, les performances physiques sont nettement diminuées à défaut de force musculaire propice. D’abord il y a le taux de sucre qui risque de baisser, ce qui provoque ce qu’on appelle un malaise hypoglycémique. Avec une température assez élevée, le problème de déshydratation peu également jouer un mauvais tour et provoquer des conséquences néfastes. Et puis il y a le déséquilibre du cycle du sommeil, puisqu’on jouant à 11h00, on est obligé de se réveiller au moins vers 9h00, et cela après une nuit pas totalement contentée en sommeil entrecoupée par le dernier repas (imssak ou shour).
Les entraineurs de cette catégorie sont dans l’embarras et se demandent comment gérer une situation aussi pénible voir quelles exigences peuvent demander à leurs joueurs une foi sur le terrain.
On assiste là encore à une parfaite illustration de la gestion aléatoire et banale qui caractérise notre sport roi.