Par : A.A
C’est déjà l’Aïd El Fitr pour les familles constantinoises. Les préparatifs à cet événement, bon gré mal gré, vont bon train. Ainsi, les magasins de vêtements pour enfants sont déjà pris d’assaut par des parents, appelés à se soumettre aux désirs de leurs chérubins. En dépit des prix exorbitants affichés par ces magasins, les parents finissent généralement par céder à la volonté de leurs enfants.
Il n’est pas question de laisser son enfant sans lui acheter des vêtements neufs à cette occasion, nous dira une femme au foyer. Certes, les prix sont au-dessus des moyens financiers de beaucoup de familles, a-t-elle-tenu à préciser, mais on n’a pas vraiment trop de choix que de se résigner aux besoins de nos enfants. Une résignation synonyme d’une autre saignée que le pauvre citoyen n’a cessé de subir depuis le début de ce mois sacré! Face à une chute libre du pouvoir d’achat, le simple fonctionnaire, beaucoup plus, ne sait plus à quel saint se vouer.