Près d’une trentaine d’enseignants de l’université de Jijel ont observé, hier matin (mardi), un sit-in de protestation devant le rectorat, au pôle de Tassoust (commune de l’Emir Abdelkader) pour sensibiliser l’administration sur leur demande jugée «légitime» de bénéficier du droit de cession des logements de fonction. Les protestataires, qui ont arboré des écriteaux sur lesquelles ont été mentionnées leurs principales revendications, ont par ailleurs distribué un communiqué -qui a été lu sur les lieux- dans lequel ils soutiennent que c’est de leur droit d’acquérir ces logements «où logent nos familles.»
Ils appellent, dans le même texte, les hautes autorités d’entamer les procédures de cession de ces logements au profit des enseignants universitaires d’autant, précisent-ils, que «les dossiers des enseignants bénéficiaires de ces logements ont fait l’objet d’une étude et d’une enquête des services concernés.»
Ils ajoutent, que vu que leurs noms sont inscrits dans le fichier national du logement, il leur est impossible de bénéficier d’autres formules. Ce qui fait, regrettent-ils, qu’une fois cesse sa relation de travail pour cause de retraite, décès ou incapacité, l’enseignant se retrouve astreint à libérer le logement. Ce qui les expose ainsi que leurs familles, assurent-ils, à un futur incertain.
À la fin du communiqué, ses rédacteurs convient les différents syndicats du secteur universitaire afin d’adopter cette revendication, et à leurs collègues concernés d’adhérer à cette position jusqu’à la satisfaction de leur doléance. Des copies de ce communiqué devaient être adressées au recteur de l’Université de Jijel ainsi qu’au ministre de tutelle.
Par : Fodil S.