Le Centre de recherche de l’environnement qui dépend de la direction générale de la Recherche scientifique et du développement technologique, travaille à la création, à Annaba, d’un musée national dédié à l’histoire naturelle dont les travaux de réalisation du siège sont presque achevés. Un projet qui mettra en valeur les richesses naturelles dont jouit le pays.
Selon un communiqué de la direction générale de la Recherche scientifique et du développement technologique, le musée en question est en phase d’équipement alors qu’une équipe du centre met la touche finale avant la fin de la saison estivale. Il est considéré comme une étape importante pour la préservation des ressources naturelles et un moyen de sensibilisation de l’importance de l’environnement, ce sont les deux objectifs qui entrent dans les compétences du centre.
La professeure Bouslama, directrice du centre, a déclaré à cet égard que «l’Algérie manque cruellement d’un musée spécialisé pour cet héritage malgré sa diversité naturelle Ainsi, il a été décidé de lancer ce projet qui sera un pôle attractif ouvert sur l’environnement. Le communiqué a précisé que le nouveau siège qui a été décrit comme une véritable perle architecturale pour être élevé au rang d’un des plus beaux centres de recherche en Algérie.
Il est également considéré comme unique en son genre pour ce qui est des services de par sa situation sur la corniche non loin du centre-ville. Car, il est à l’origine une ancienne maison d’hôtes, conçue dans les années soixante dotée de 300 chambres et trois appartements. Il faudrait rappeler que le centre de recherche sur l’environnement a été créé en 2018, après cinq années d’activités seulement.
Il a occupé la troisième place au niveau national concernant le nombre de dépôts de brevets d’invention et compte une vingtaine d’études scientifiques et un nombre important de cycles de formation. Il ambitionne, enfin, de mettre en place une équipe de jeunes chercheurs. Ils aspirent, aussi, à préparer une stratégie innovante pour la gestion des déchets dans le cadre d’une économie circulaire. Mais, aussi dans le cadre de la classification du mont de l’Edough qui est un petit massif littoral oriental, situé à l’Ouest d’Annaba.
Il s’étend sur le littoral entre deux caps bien dessinés, le cap de Garde à l’Est, qui ferme la baie d’Annaba, et le cap de Fer qui est à l’Ouest du massif, délimite le golfe de Skikda sur une distance de 70 km et culmine à plus de 1.000 mètres d’altitude au mont Bouzizi. Presque toute la zone montagneuse est couverte de forêts méditerranéennes où cohabitent le chêne-liège, le chêne zen, l’arbousier, la bruyère arborescente, etc…
Aujourd’hui, le massif de l’Edough, pourtant classé en 2018, son couvert végétal a connu de sérieuses dégradations au niveau de certains versants. Les incendies de forêts de ces dernières années ont provoqué des désastres écologiques entraînant une réduction de la faune et de la flore et repoussant de plus en plus la forêt.
Par : A.Ighil