Par : Hamid Daoui
Le centre culturel Mhamed Yazid d’El-Khroub reprend timidement quelques activités après l’interdiction des rassemblements faite par la pandémie du nouveau coronavirus, Stras-Cov2.
Cependant, il n’y a pas grand-chose à voir en termes de prestations et présentations culturelles et artistiques. Excepté quelques expositions et réunions occasionnelles de cérémonies commémoratives des dates historiques, le plus souvent boudé par le public qui préfère se regrouper aux abords du centre que d’y entrer, ne serait-ce que par simple curiosité. Pendant que l’espace réservé à la cafétéria n’est pas opérationnel depuis l’inauguration de centre, excepté à l’occasion d’évènement majeurs durant la délocalisation des activités organisées lors de la fameuse, « Constantine, capitale de la culture arabe ».
Toutefois, l’on a enregistré durant la célébration du 8 mars, une exposition de femmes entrepreneures en diverses activités artisanales ponctuée par des spectacles de médiocre facture pour ne pas dire folkloriques.
Néanmoins, la bibliothèque du centre a ouvert ses portes aux abonnés dont le nombre dépasse le millier d’adhérents, à en croire des employés à la réception de ce centre, pratiquement désert, hormis une quarantaine d’étudiants en médecine venus faire des révisions en vue de concourir au résidanat ou encore quelques jeunes filles et garçons, issus des collèges et lycées répartis dans des salles distinctes, l’une bruyante et l’autre silencieuse.
Mais en paroles, l’on parle d’un nombre important d’associations qui activent dans le centre qui a beaucoup perdu en termes de présentations de haute facture animées par des conférenciers et écrivains de renommée. Par ailleurs, on a été surpris de l’absence des responsables, nous confie une professeure d’un centre de formation professionnelle en business installé à Constantine. Celle-ci est venue solliciter « une location des espaces pour ses stagiaires », selon ses propos récoltés à la sortie de l’unique établissement communal à caractère culturel qui a vu ses activités de haute facture disparaitre depuis le limogeage de la directrice de l’office (Oscult) de la mairie à la suite d’un complot ourdi par l’APC à des fins de distribution et dilapidation du butin des subventions allouées sans contrepartie d’activités au profit des administrés.