Plus que jamais, le cadre de vie au niveau de la cité du 1er mai, communément appelée «Kherraza», est devenue pénible à vivre pour les habitants des lieux qui déplorent un désintérêt de la part des responsables locaux. Depuis des années maintenant, le cadre de vie et les infrastructures publiques sont laissés à l’abandon au grand dam des habitants locaux qui se retrouvent obligés à vivre des conditions qu’ils sont les seuls à connaître au niveau de leur cité.
Les plus impactés par cette situation, sont les habitants de la cité des 700 logements qui vivent au milieu des eaux usées. Ces derniers ont, encore une fois, saisi les autorités pour dénoncer l’insalubrité de leur lieu de résidence, en vain. Depuis le début de l’été, l’étendue des eaux usées a pris d’autres proportions d’ordre sanitaire. La prolifération d’insectes et de rats est telle, que les habitants sont dans l’obligation d’interdire leurs enfants de sortie pour les protéger.
L’état des routes est quant à lui tout aussi problématique, puisque les véhicules des habitants des lieux sont quotidiennement mis à rude épreuve ; ce qui les endommage et pousse les habitants à dépenser des sommes par forcément à leur portée.
L’éclairage public demeure, lui aussi, un problème de taille à Kherraza, qui est devenu infréquentable de nuit, tant les bandes de jeunes qui s’adonnent à des pratiques douteuses sont postées à chaque coin de trottoirs. Du trafic de drogue aux batailles rangées, les riverains dénoncent une insécurité due à l’absence d’infrastructures publiques dignes de ce nom et un taux de chômage considérable.
Ces conditions, au quotidien, ont naturellement lassé les habitants du quartier qui font face à un dialogue de sourds, tant ils ont multiplié les requêtes non considérées.
Par : M. L