Par : I.N
Les Assemblées populaires communales que compte la wilaya d’Annaba peinent, depuis quelques semaines, à établir le budget financier annuel de l’année 2023.
Pour cause, les APC souffrent d’un sous-financement important et ne peuvent pas répondre aux besoins de la population en termes de développement urbain.Des dizaines de projets, permettant d’améliorer la vie des milliers de citoyens, ont été abandonnées à cause du déficit budgétaire auquel sont affrontées la majorité des communes.Ce problème s’impose toujours en dépit de tous les efforts déployés par les maires de certaines communes, à l’image de celle de Seraidi et d’Annaba.
Ces derniers ont procédé à la récupération des frais de location des équipements et des espaces publics et commerciaux. Le maire d’Annaba a mené une large campagne destinée à récupérer les frais de location non-payés des espaces commerciaux relevant de la municipalité d’Annaba. Tandis que le maire de Seraidi a profité de la saison estivale pour ouvrir de nouvelles sources de revenus temporaires. Ces démarches n’ont malheureusement pas suffi pour assurer un minimum d’autofinancement pour les municipalités. Le budget annuel de la commune d’Annaba touche à peine les 280 milliards de centimes et ne permet certainement pas de répondre aux besoins des habitants. Notamment, si l’on sait que la grande part de ce budget est destinée au paiement des 2000 salariés affectés à ladite municipalité.
De ce fait, et dans le cadre des préparatifs du Championnat d’Afrique des nations des joueurs locaux (Chan 2023), le wali d’Annaba a consacré une enveloppe financière de 80 milliards pour la réalisation des projets d’aménagement urbain. Ce budget permettra aux services de l’APC d’assurer le bon déroulement des préparatifs liés au réaménagement des voiries, des ronds-points et des espaces publics.