Par : A.A
Les élus locaux de l’APC de Constantine ont décidé, à l’unanimité, de réviser à la hausse les loyers des biens immobiliers de la commune qui sont estimés à 2.000 locaux et 136 lots de terrains, entre autres, sans omettre des dizaines, voire des centaines de logements, de kiosques et d’immeubles.
Ainsi, les locataires de ces biens immobiliers seront appelés, dans un futur très proche, selon toujours notre source, à payer des loyers plus élevés que ceux qu’ils ont l’habitude de payer depuis plus de vingt ans. La loi du marché oblige, diront certains, et d’autres vont certainement expliquer ces mesures par la conjoncture financière difficile que traverse le pays. Sans doute aucun, la municipalité aura besoin de ressources financières dans les années à venir. Sur ces mesures prises par les locataires de l’hôtel de ville, nous avions pris attache avec quelques locataires, des commerçants plus précisément, au niveau de la rue Larbi Ben M’hidi, qui n’ont hésité à s’opposer à toute augmentation excessive des loyers.
La réglementation est claire sur ce sujet, estiment-ils. Toute revalorisation de loyers ne devrait, en aucun cas, dépasser les 3% et chaque trois ans, affirme Adel. B, un commerçant grossiste de sous-vêtements. Quoi qu’il en soit, une chose est sûre : les loyers des biens immobiliers de la commune de Constantine devraient inéluctablement être revus à la hausse. Un avis auquel le wali de Constantine adhère. Un avis qui repose, effectivement, sur des arguments de taille. Il est aberrant qu’après vingt ans, voire plus, les tarifs des loyers restent inchangés. Certains payent à Larbi Ben M’hidi, une des rues les plus prisées par les commerçants de la ville du vieux Rocher, la modique somme de 400 DA le mois, voire moins !