Par : Adem Allaeddine
Pour le deuxième jour consécutif, les résidents du bidonville Djaballah, sis à Oued El Had, ont bloqué la route reliant Djebel El Ouahch au centre-ville. Une situation qui a provoqué le courroux des usagers de la route, notamment parmi les fonctionnaires et les élèves. Ces derniers ont été contraints de recourir à leurs propres moyens pour se déplacer à leurs lieux de travail et à leurs établissements scolaires. Un père de famille a vainement tenté de convaincre les contestataires de le laisser passer. D’autres usagers ont, tout simplement, renoncé à leur destination initiale. Et l’on revient, encore une fois, à dire que rien ne peut justifier ces barrages à répétions des routes. Qu’ils revendiquent leur droit au logement ou à un poste de travail, c’est leur droit le plus absolu, mais pas au détriment d’autrui, lance avec une pointe de chagrin une mère de famille. Celle-ci n’a pas caché son exaspération d’une situation qui a tendance à s’installer dans la durée. Tout en revendiquant leurs droits, ils ont nié ceux des autres, a tenu à ajouter notre interlocutrice.