Par : A.Ighil
S’il y a un quartier qui donne une image désastreuse d’une gestion urbaine des plus médiocre, c’est bien la cité du Champ de Mars. Un quartier qui se trouve en plein cœur de la ville d’Annaba, mais qui n’a pas tous les égards des pseudos gestionnaires de la commune. En effet, une longue série de stations de taxis collectifs inter communaux, et pas des moindres, notamment celles de Berrahal, El Hadjar, Sidi Amar mais aussi Ain Berda et Cheurfa est implantée dans un périmètre très réduit, sans aucun souci de fluidité ou d’amélioration de circulation automobile. Ces milliers de véhicules empoisonnent la vie des riverains qui ont exprimé leur colère à la suite de la création d’une nouvelle station, en bas des immeubles en plus, de la ligne Chétaïbi-Annaba.
Ce phénomène de création de stations de taxis, tous azimuts, sans étude préalable, crée une certaine anarchie qui ne dit pas son nom. Messieurs les responsables sont donc interpellés, ceux de la direction des transports, des services de la wilaya et des services de sécurité sur le choix de la facilité pour prendre ce genre de décisions. D’autant plus que la population de ce quartier souffre d’une autre mal, celui de la maudite station de bus inter communal, Kouche Nourredine. Où en est la promesse du président de l’APC d’Annaba de la délocaliser vers la nouvelle station de Sidi Brahim ? Cette promesse n’est toujours pas tenue. En décembre dernier, Tahar Merabti a annoncé la réhabilitation de la station de transport urbain Souidani Boudjemaa qui serait affectée aux bus du centre-ville. Cette opération serait précédée par le lancement des travaux d’aménagement de la station de transport semi urbain Kouche Nourredine. Et qu’une enveloppe financière aurait été allouée et qui était estimée à 14 milliards de centimes. Selon les propos de Tahar Merabti, maire de la ville : « On va faire de la station Kouche Noureddine, une gare moderne, dotée de toutes les commodités ». Près de six mois après, la station Kouche et Souidani Boudjemaa sont toujours sales et répugnantes et leurs réhabilitations sont renvoyées aux calendes grecques. Et le massacre continue, celui d’une ville en mal d’amélioration urbaine et gérée par des responsables qui ont fait preuve, depuis longtemps, d’incompétence et de mauvaise gestion.