Par : Hamid Daoui
L’appareil de biométrie de l’administration de l’état civil de l’APC d’El-Khroub serait « hors d’usage », apprend-on.
Les nombreux citoyens intéressés sont sommés de se présenter aux services de la daïra afin d’établir leur carte nationale d’identité biométrique. Une pièce d’identité indispensable pour tous les citoyens, en particulier les jeunes générations.
D’autant qu’à la veille de la rentrée sociale, l’on enregistre une forte demande d’établissement de ce document électronique. Notamment pour les catégories sociales éligibles aux passages des examens et concours d’inscription pour des études et formation professionnelle ou autres formalités d’établissement de dossiers auprès d’autres administrations et institutions fortement bureaucratisées par le système en place.
Ce dernier se préoccupe davantage du « contrôle répressif » des réseaux sociaux des activistes du hirak pacifique et opposants politiques qu’à rétablir ou installer son propre réseau électronique de gestion des affaires courantes des administrés. Avec les nombreux réseaux et guichets de distribution automatiques de billets en panne, avec leurs conséquences sur la société en cette période de pandémie ou encore le réseau des secours en cas de catastrophes naturelles !
Par ailleurs, l’incompétence se manifeste à chaque fois lorsque les interventions entreprises pour rétablir l’appareil biométrique en question par les services techniques et informatiques de la daïra n’ont pas été probantes et cette machine « hors d’usage » attend encore sa « mise en marche » par les services hiérarchiques de la wilaya de Constantine.
Pendant ce temps, l’on assiste à la remise en question de la décentralisation/déconcentration des services publics au profit d’ un retour à l’ancien système de gestion administratif qui correspond le mieux au recyclage politique despotique et maffieux.