Par: Hamid Daoui
L’APC d’El-Khroub s’est réunie, avant-hier, dans son ultime session de son mandat écourté pour discuter du complément de son budget de l’année 2021/2022 et délibéré sur quelques faits divers, non moins importants, qui alimentent l’opinion locale.
La présence des élus dans ce conclave n’a pas atteint le quorum, mais toutefois, celui-ci a été comblé par des procurations délivrées par leurs pairs absents.
Ces derniers ont, pour la plupart, investi la campagne électorale en vue de rempiler.
Néanmoins, ce qui n’a nullement dérogé aux pratiques du bradage manifeste du foncier urbain sous divers prétextes ! Dont ceux au profit des investissements privés, préconisés dans le cadre du CapDel.
Cette formule de « gestion participative » importée du néolibéralisme mondial n’a jamais été « transparente et encore moins démocratique », au même titre que les sessions opaques de l’assemblée populaire communale, tenues pour la plupart en catimini.
Celle-ci, ayant abandonné ses missions sociales, n’a pas encore présenté publiquement son bilan du mandat qui, faut-il le signaler, est caractérisé par l’autoritarisme du P/APC, y compris à l’endroit de ses pairs élus et l’incurie dans la conduite des affaires de la Cité oubliée, en offrant des avantages accordées aux tout-venants des forces de l’argent dans le secteur lucratif de l’informel et de la prédation foncière en toute impunité sur fond de clochardisation de l’urbanisme.