Par : Hamoudi Chebout
Ce jeudi passé, une réunion de conciliation a été programmée par le président de l’Assemblée populaire communale de Meskiana afin de rapprocher les parties belligérantes pour que le climat de confiance règne à nouveau.
La parole fût donnée aux présents membres élus. Chacun y est allé de son propre raisonnement, en particulier le changement des responsables de commission qui doivent être changés.
Le maire a expliqué que cette demande ne devrait pas être positionnée au même titre que les intérêts du citoyen. Certes, cette proposition demande débat, mais ne pourra en aucune façon freiner ou bloquer la bonne marche de la municipalité.
Certains intervenants n’ont pas accepté la mise en garde formulée à leur encontre par le wali lors de la réunion de travail qui s’est déroulée au niveau du cabinet.
Dans cette optique, la seule idée qui sépare ces deux parties est d’ordre politique et de représentativité.
L’assemblée actuelle a vu le jour lors des dernières joutes électorales par le biais d’alliance ; vu qu’aucune formation, ayant participé aux élections, n’a eu la majorité lui permettant de gérer en solo.
L’un des intervenants a déploré le fait que certains se sont permis d’adresser des écrits fallacieux à l’encontre d’un élu prétextant qu’il est l’initiateur de cet imbroglio.
Ce genre de pratiques ne fait que creuser beaucoup plus le fossé entre élus.
Le climat au sein de cette réunion est tellement tendu qu’il a été pratiquement impossible d’arriver à un consensus entre les parties belligérantes. De ce fait, la gravité de cette situation ne fait que porter atteinte et mettre un frein à tout programme de développement. Seule l’autorité de tutelle est en mesure de débloquer ce cas précis afin de remettre le train sur les rails. Le seul perdant dans ce conflit d’intérêts n’est autre que Meskiana et ses citoyens. Déjà que le chômage endémique a porté un sacré coup à toute une ville, et qu’aucune perspective d’investissement n’est à l’horizon.
Pour débloquer cette situation et afin de dépasser définitivement cette crise qui perdure, le maire a proposé d’octroyer trois postes comme présidents de commission aux trois formations politiques (FLN, Moustakbel et RND).
Pour endiguer cet imbroglio entre élus, l’autorité de tutelle représentée, par le wali, est interpellée pour agir en conséquence.