Deux ans après l’installation officielle des membres de l’APC de Constantine, l’Hôtel de ville est animé par les querelles partisanes. Pour certains analystes avertis, ces querelles n’ont jamais quitté, à vrai dire, la municipalité. Ainsi, 18 élus locaux sont montés au créneau pour revendiquer des postes de responsabilité au sein de l’APC du chef-lieu de wilaya. Ils n’ont pas manqué de dénoncer la gestion du maire et ses proches collaborateurs qu’ils qualifient de catastrophique.
Et si Constantine est aujourd’hui une ville sinistrée, en termes d’insalubrité, c’est aussi et surtout à cause de ces conflits qui opposent les locataires de l’Hôtel de ville. Ces derniers, qui n’ont pas cessé par médias interposés, de se livrer à une véritable guéguerre aux conséquences fatales sur la gestion des affaires de la Collectivité. Une gestion qui laisse vraiment à désirer.
Un constat que tout le monde partage. Dans une déclaration à la presse, le chef de l’Exécutif communal n’a pas du tout été tendre avec les élus locaux en les fustigeant et en les accusant d’être à l’origine des retards enregistrés dans les différents projets inscrits au titre de l’amélioration du cadre de vie du citoyen. Et la récente sortie médiatique de pas moins de dix huit élus appartenant à deux formations politiques, en l’occurrence six du RND et douze du MSP, le parti de Mokri Abderrazak est là pour confirmer que les jours du maire de Constantine seraient, peut-être, comptés.
Ces élus se désolidarisent du P/APC et de ses agissements et menacent de démissionner. Et dans toutes ces querelles partisanes, faut-il le souligner, où est l’intérêt du citoyen? C’est la grande question que l’on se pose aujourd’hui. De toute manière, ils sont de plus nombreux les Constantinois qui tiennent à exprimer, via les réseaux sociaux en particulier, leur déception de la gestion des élus locaux. Affaire à suivre…
Par : A.A